Portugal

Nazaré 39 N 351 – 9 W 045. Entrée agitée par cette mer forte, le moteur au dernier moment ne démarre pas il nous faut faire demi-tour et repartir au large à la voile. Il est 19H00, les enfants se voyaient déjà au calme, à courir sur les quais, faire une bonne soupe et autre. Les filles rentrent dépitées et Loïc demande «  qu’est ce que je peux faire ? ». Ca s’arrange après inspection, le moteur démarre et tout le monde ressort avec un grand sourire.

Dans le port c’est le grand calme, plus de mer, plus de vent. Nous retrouvons Mike, le pseudo maître de port. Les formalités sont faites rapidement auprès de la GNR. Puis c’est une bonne douche avant un bon repas.

Grand beau temps. Nous profitons du port pour faire le ménage de printemps sur Ulisse. En partant en ville (à 2 bons kilomètres) nous retrouvons Louise (Canadienne rencontrée en 2000 à Sinés) avec son fils Noa. Ils nous ont vu arriver hier avec son mari Georges qui a repris le chantier de ses parents ici.

Nous allons ensemble jusqu’au marché et nous mettons à la vie portugaise : décalage horaire d’une heure, achat d’une carte pour notre téléphone mobile et reprise de nos cours de portugais. Nous trouvons au marché de belles petites sardines que Loïc part nous préparer au grill électrique. Nous n’oublions pas d’acheter du Porto, des olives et des trémoços pour l’apéro au soleil dans le cockpit.

Soirée avec Georges, Louise et Noa, grande aïoli et superbe gâteau canadien de Louise.

Réparation du tangon, il sera un peu plus court…

Nav bien tranquille sous voile toute la journée et le début de nuit car le vent est un peu faible.

L’arrivée est toujours un peu longue avec les bouées des casiers et différents filets jonchant les abords des côtes.

Cascais 38 N 417 – 9 W 248. Grande promenade dans le parc où les enfants courent après les nombreux paons. Ville touristique et balnéaire de Lisbonne mais en ce dimanche matin, c’est bien tranquille. Nous rentrons sur le Tage avec un bon courant et en compagnie de nombreux bateaux locaux sortis pour le week-end .

Lisboa 38 N 417 – 9 W 099 Alcantara. Nous tentons les pontons jusqu’à maintenant gratuits. C’est la ville, que de bruit. Promenade dans les alentours mais c’est décentré et il n’y a pas grand chose à voir à part la crasse de la ville. Le lendemain départ matinal pour le centre, flânerie dans les rues principales, shopping puis le Zoo promis aux enfants.

Superbe balade malgré la pluie et retour bien négocié en bus sans se perdre. Les enfants ont encore des forces pour courir sur les quais après 12 heures de marche !

Le voisin nous informe que les pontons sont depuis peu payants 24 Euros ! avec un discount de 10% car il n’y a aucun services (eau, électricité), nous partons illico pour Seixal où le mouillage est gratuit, sympa et surtout calme. Le chenal est négocié au radar car il fait nuit 19H30 et nous nous aidons des très nombreux ferries pour nous guider à bon port. Repos du guerrier bien apprécié après cette longue journée pleine de mouvements.

Seixal 38 N 387 – 9 W 065. On retrouve la vie tranquille, école, marché, balade en ville, grande bibliothèque avec internet, très nombreux livres et BD en français, Ludotec pour les filles. Fort coup de vent, mais ici on n’a que le vent, l’éolienne tourne à bloc.

Nous reprenons la route rapidement car nous voulons être à Portimao pour que Fred aille en France depuis Faro. Après le coup de vent la mer est toujours agitée, houle de 5 à 6 m. La sortie du Tage est bien belle avec les déferlantes sur les barres. Nous suivons consciencieusement l’alignement comme les cargos qui nous entourent.

Petit vent avec quelques grains tièdes

Cap Espichel en fin de journée puis arrêt dans la nuit à

Sines 37 N 571 – 8 W 521. Il est minuit, soupe et casse croûte, les enfants nous l’avaient réclamé mais maintenant qu’ils dorment ils ont du mal à se réveiller.

Cap Sao Vicente, belle pêche aux thons et quelle grosse houle devant le cap, il nous faut amener les voiles (vent insuffisant) et mettre le moteur car les voiles n’en peuvent plus de claquer à chaque vague où l’on part en surf. Derrière le cap Sagrés la houle disparaît comme par enchantement ainsi que le vent. L’abri port de Sagrés nous tend les bras mais nous choisissons de tirer direct jusqu’à Portimao.

Portimaõ 37 N 075 – 8 W 315 il est 2H00 du matin, nous trouvons une place entre les corps mort de Ferragudo. Iorana est bien là.

9H00 Klaxon depuis la plage, c’est Brigitte qui nous attend depuis 6H00 ce matin. Elle est accompagnée de Paolo qui nous apporte des coques, Elle a un « vinho verde » pour fêter l’événement.

Journée ensemble, elle nous emmène chez elle pour la soirée.

19 Novembre anniversaire de Coralie, 7 ans : l’age de raison !.

Nous retrouvons nos petites habitudes à Portimao, biblio, marché, LIDL… les prix ont bien changé. On est mieux à Ferragudo, c’est tranquille et la vie est moins chère qu’à Portimao, le petit boucher, l’unique marchande du marché.

Les enfants profitent de la plage, cabane, coques, grillades, balades…

Fred part une semaine en France en avion via Faro en bus puis Londres et enfin Lyon.

Virée en annexe sur le Rio Arade, pique nique sur un îlot, nombreux oiseaux dont Martin pêcheurs et cigognes. Visite de Silvés

Problème de batteries qui ne chargent plus, on n’a plus d’énergie, il faut mettre le groupe tous les jours pour le frigo, on ressort la lampe à pétrole et les bougies. On arrive à en acheter à la coop. des pécheurs grâce à Paolo, moitié prix par rapport en ville. Installation et câblage des nouvelles. Le problème persiste, c’est en fait le coupe batterie qui est mort… Dépense inutile, on récupère les vieilles batteries dans le cockpit, heureusement que l’on ne les a pas jeté. Installation de tout ce monde dans le poste arrière et câblage. On a maintenant 2 parcs batterie ! Changement du coupe batterie que l’on a en rechange à bord. Tout rentre dans l’ordre.

Marcel et Annemie reprennent la route pour le Sud, dernière soirée crêpes à leur bord et capirinha (rhum) Brésilienne pour les adultes.

Rencontre Wyste et Mia (Hollandais), bateau Skua, qui sont étonnés que des Français parlent anglais.

Harry Potter2 au ciné en V.O.

Quelques tempêtes de Sud dont une de SE bien agitée, Ulisse va tordre son ancre… on reste à bord 2 jours, on entend les vagues frapper sur la jetée à 1 km. Sorties en annexes très humides sous le déluge (retour de courses ou ville) mais il faut bien ravitailler le père Noël et poster le CNED.

Promenades sur les falaises, dans la campagne à ramasser des amandes parfois amères, à Praia da Rocha.

Achat d’une bouteille de gaz portugaise, le détendeur est le même qu’en Irlande et Norvège que nous avons.

Appel de Marcel et Annemie, Gryllos est échoué sur La Graciosa aux Canaries avec la dernière tempête, ils partent à la rescousse.

Achats des cadeaux de noël avant de reprendre la route nous aussi, pour Faro et sa lagune.

Faro 37 N 005 – 7 W 564 Un Hollandais nous accueille en nous indiquant le dernier banc de sable (celui où tout le monde s’échoue !).

Visite de la ville , très nombreuses cigognes sur tous les toits, église des Carmes avec sa chapelle aux os (murs construits avec les os et crânes des pensionnaires).

Ce sont les vacances de noël, touristes nombreux, nous flânons dans les rues.

Défilé du club moto en déguisement de père noël, les enfants courent après les bonbons qu’ils lancent.

Culatra 36 N 599 – 7 W 505 Mouillage d’une nuit devant la ville de Olhao qui ne nous tente pas. Très nombreux pêcheurs de coquillages malgré le temps très couvert.

Rio Guadiana La mer est plus forte que le vent, il faut encore utiliser le moteur longuement. Entrée du Rio avec le courant, mouillage après le pont de l’autoroute. Les enfants vont à terre voir les moutons.

Lendemain, le vent fort nous chasse plus en terre, nous partons à la voile sous génois seul, au coude suivant du fleuve, nous sommes abrités du vent, stop.

Bricolage changé joints du wc et détartré les tuyaux.

TV

NOEL, réveillon en famille. Empénadas tant attendues par les enfants.

Petite nav dans l’aprem du 25, des gens nous saluent depuis leur balcon. Les enfants préfèrent jouer à bord plutôt que d’aller promener à terre (Légo et ordinateur).

Sanlucar de guadiana 37 N 284 – 7 W 281 Coté espagnol et sur l’autre rive Alcoutim coté portugais. Croisé le bateau français «  Trait d’Union » qui descend chercher une équipière à Villareal. Nous nous étions aperçu ½ heure à BodØ en 2001. Nous prenons leur place au ponton où il y a 5 bateaux. Connexion 220 V, tout le monde en profite, douches aux sanitaires .

Balade dans le village, rencontre des habitants on se remet à l’espagnol, nous questionnons pour un logement pour la venue de Jeff & Co, à l’épicière très sympa et au bar.

Epicerie, il y en a 2, nous choisissons celle du haut. C’est le lieu de rencontre du village, on trouve de tout et il faut demander si on ne trouve pas. Prix raisonnables (moins cher qu’en ville) Des poulets extra de 2 à 3 Kg, olives assaisonnées, poulpe pour l’apéro, il ne manque que le Porto à aller chercher en face à Alcoutim. Arrêt chez le boulanger qui est aussi le maire du village.

Visite du moulin et retour par les bois où nous trouvons plusieurs sacs de coulemelles.

Un peu de vent fort qui ne dure pas, par contre en mer c’est la tempête et nous sommes bien heureux d’être là. Tous les ports sur la côte Ouest sont fermés et nombreuses inondations dans le Nord. L’entrée du fleuve est aussi fermée, on est donc consignés jusqu’à nouvel ordre !

Jeff, Nathalie, Yann et Clément arrivent en voiture, repas apéro d’empenadas à la morue et vinho verde portugais, au soleil dans le cockpit.

Samedi marché à Alcoutim, un marchand fruits et légumes et le poissonnier. Arrêt au shop pour du porto bien sûr. Petit café au bar avec de fromage de chèvre, tout le monde se régale.

Grande promenade jusqu’au fort. Sieste au soleil, les enfants jouent à cache-cache dans les ruines.

On descend le fleuve jusqu’à Foz de Odeleite (rive portugaise), promenade pédestre le long de l’Odeleite, les enfants ramassent des amandes mais il faut goûter pour éliminer les amères, vu de nombreuses perdrix.

Trait d’Union est au ponton, apéro avec eux (Daniel et Catherine, équipière Marie Christine), Jeff avait passé une soirée avec Daniel en Norvége. Souvenirs, photos du Spitbergen.

Sanlucar de guadiana 37 N 284 – 7 W 281, quelques courses avec la voiture de Jeff, tout le monde se serre. Cela nous permet de visiter les hauteurs (plateaux) au delà du fleuve. Elevages de cochons en semi liberté.-

Pomaraõ 37 N 34 – 7 W 32 (Portugal). Petit hameau avec une trentaine d’habitants. Barrage juste à coté sur un affluent (Espagne).

31 Décembre, repas sur Ulisse puis soirée à la « Sociedad » (maison communautaire du village) nous retrouvons Bill et Ann (Ecossais et Irlandaise connus en 2000 avec qui nous avons gardé le contact par email). Grand feu sur la route, tir de fusées détresse périmées.

1° janvier, les enfants se baignent dans la rivière, il fait chaud.

Vascao petite rivière, mouillage au pied d’un énorme eucalyptus. Grande promenade le long du cours puis montée sur les hauteurs, on ramasse des oranges très bonnes.

Sanlucar de guadiana 37 N 284 – 7 W 281

Arrivée en soirée avec la fraîcheur, Loïc en tee shirt et short, pieds nus, « habille toi chaudement pour la manœuvre » il revient avec un sweat léger en plus ! Jeff aime le terme « chaudement » pour Loïc.

Départ de la famille Ollivier, grand rangement et nettoyage, lessives, internet à la biblio d’Alcoutim.

Soirées tranquilles en compagnie de Trait d’Union

6 janvier, pour les rois, défilés des Rois-mages sur des chevaux et serviteurs sur des ânes, distribution de bonbons, les enfants sont ravis et reviennent les poches pleines, puis les enfants du village reçoivent leur cadeau de Noël à la mairie (cadeaux offerts par la famille pour chaque enfant mais distribués en commun).

Nous sommes invités chez « Debbie », que de monde de toutes nationalités. En fin de soirée quelqu’un passe nous laisser des oranges succulentes.

Tony et Kris (bateau anglais), nous prêtent un guide sur le Maroc, Daniel va le scanner en même temps que Le Journal hebdomadaire de Loïc (Ulisse’s News ). Daniel nous fait partager son logiciel CMAP cartographie mondiale.

Vascao

Partout les amandiers sont en fleurs blanches ou roses. Cela sent bon.

On met le filet, plusieurs petits loups, des muges et des poissons d’eau douce inconnus pour nous.

Grandes virées aux asperges qui sont plus grosses qu’en Provence et rapidement très épineuses, délicieuses en omelette ou en vinaigrette. Vu des cerfs.

Pomaraõ 37 N 34 – 7 W 32. On retrouve toujours Trait d’Union

Journée à Mertola (petite ville portugaise à 25 Km) avec le minibus hebdomadaire (9 places), nous sommes 13, tout le monde se serre et les discussions vont bon train en portugais…

Visite des musées très intéressante, belle petite ville, pique nique sur la colline au pied d’une chapelle, au soleil, il fait trop chaud ! malgré une petite vague de froid pour les nuits, il nous faut allumer le chauffage et le matin le pont est gelé.

En soirée tout le monde se retrouve à la « Sociedad » pour l’apéro et discuter, apprendre le portugais, les enfants jouent avec les plus grands notamment Joao.

Nous allons jusque chez Bill et Ann voir leur maison (2 Km) puis les enfants y retourneront seuls plusieurs fois pour jouer avec les chiens.

Bill doit aller chez le dentiste en ville à Beja (75 Km), Fred et Catherine vont avec eux pour le ravitaillement au LIDL car ici il n’y a que le boulanger qui passe régulièrement en voiture.

Soirée photos et film sur la Norvège à la sociedad, nous faisons aussi des empenadas à la morue bien sûr, tout le monde est ravi.

Les enfants jouent beaucoup avec Saskia une petite anglaise, on ne les voit plus.

Nous allons jusque chez Richard, un anglais qui vient d’acheter une finca en ruine (4 murs), il attend les papiers définitifs avant d’attaquer les travaux, thé dans le jardin au soleil.

Sanlucar de guadiana

Notre courrier est enfin arrivé au bureau de poste de san Lucar ; bien grand nom pour une minuscule pièce tenue par un centenaire et son fils. Cela sent plus le chat que le courrier et la balance étant cassée il faut s’adresser à l’épicerie pour peser le courrier et aussi avoir les tarifs que le postier ne connaît pas.

Anniversaire d’Océane sur Trait d’Union puis le lendemain sur Ulisse en soirée d’adieu avec Daniel et Catherine. Debbie passe aussi souhaiter un joyeux anniversaire avec une belle carte. Ici pas facile de trouver un cadeau d’anniversaire, ce sera des semelles pour ses chaussures, du fil à broder et un kilo de châtaignes qui lui font bien plaisir ainsi qu’un petit réveil de Trait d’Union (elle va enfin nous donner l’heure avec le sourire !).

Départ au matin avec le courant, dans le brouillard, c’est très beau et cela permet de se concentrer sur autre chose que le spleen du départ, après quelques méandres grand soleil chaud.

Villa Real de San Antonio 37 N 117 – 7 W 248 Arrêt technique appros

Plein gazole, super pour l’annexe et le groupe. Manœuvre délicate avec le fort courant du fleuve, les « marineros » sont bien sympas.

Courses en ville, on va jusqu’au LIDL avec notre bouteille de gaz vide car à coté il y a une station GPL qui remplit les bouteilles de gaz étrangères en dépannage. Retour bien chargé, chacun un sac à dos, les parents avec leur bouteille de gaz à la main et les deux grands avec un grand carton pour les pains de mie et les œufs. Océane « les gens nous regardaient bizarrement avec notre bazar » Le sac à dos de Loïc craque à l’arrivée, 2 yaourts explosés ! et la fin d’un sac jeune de 10 ans.

Samedi matin, c’est le marché, beaux poissons peu chers, sèches énormes de 5 à 6 Kg !, nous achetons des figues séchées et du miel délicieux. Plusieurs pains pour la traversée (ils vont tenir 10 jours), le pain de maïs est extra.

Après le repas, fin des rangements et c’est le départ avec la fin de la marée pour profiter d’un plus faible courant et faire la manœuvre de sortie de la marina étroite.

Direction les Canaries pour retrouver nos copains échoués sur l’île de la Graciosa.

Un bon anticyclone est prévu pour plusieurs jours. Le GPS nous donne 566 Milles au cap 215°, du Sud Ouest, vent annoncé NE, allure vent arrière.