Perros Guirec 48 N 483 – 3 W 265
On retrouve la vie
française et la famille. Après la Norvège tout semble démesuré, les shops, les
voitures qui roulent très vite , la foule…
Les enfants profitent
de la vie à terre, des cousins, de la plage et la mer pour une semaine avant de
rejoindre la Golfe du Morbihan prés du Bono chez les Pernes. Ils vont faire la
route en voiture pendant que les parents tourneront le nez de la Bretagne avec
Philippe.
Le Stiff Ouessant 48 N 280 – 5 W 031 Arrêt houleux de quelques heures
nocturnes en compagnie de l’abeille Flandres (énorme remorqueur du large qui
surveille les tankers et cargos, prêt à intervenir 24H/24).
Chaussée de Sein 48 N 031 – 5 W 051 Plus de mer que de vent, il nous faut
passer au large. Beaux courants et
remous.
Le Rohello 47 N 373 – 2 W 571
Grande escale. On
apprend avec Philippe le métier d’ostréiculteur. Campagne de pêche à la moule
prévue mais elles sont trop petites, dommage pour la caisse de bord.
Et surtout
dégustation d’huîtres.
Belles pêches au
filet et à la canne. Loïc apprend avec Michel à ramasser ses vers dans la vase,
à pécher au lancer et à vider ses poissons.
Visites nombreuses,
les grands parents vont emmener les enfants une semaine pour leur plus grande
joie. Ils vont retrouver leurs cousins à Eguilles et faire une visite éclair à
Martigues. Ils vont revenir seuls en avion fiers comme des paons.
Pendant ce temps
Ulisse va profiter des marées pour se refaire une santé, nouvelle couleur de
coque, nouvel antidérapant, antifouling…vernis. On craque aussi pour un pilote
automatique !
Quelques navs dans le
Golfe, Ile d’Ilur 47 N 348 – 2 W 474, Port Blanc 47 N 365 – 2 W
474
visite auprès
d’architectes navals pour les nouveaux projets et surtout séjours prolongés
chez le dentiste et rappel vaccins avec
les toubibs.
Les cours du CNED
n’en finissent plus d’arriver, fin septembre, la navigation nous manque et ce
n’est pas la peine d’attendre novembre et son mauvais temps.
25 septembre c’est le départ avec un régime d’Est favorable pour nous.
14H00 sortie du Golfe avec la marée, essais du pilote concluants, remise en route du bateau, les voiles sont engourdies.
Ile Hoedic, les
grands cardinaux 47 N 195 – 2 W
493 Le spi est envoyé avec un léger vent, le pilote barre.
La nuit vient tôt à
20H00. 23H00 le vent faiblit puis tourne, le spi est amené rapidement pour être
remplacé par les voiles d’avant, bâbord amure. La vitesse remonte avec le vent,
on file 6 nœuds. Puis le vent retombe vite, manœuvres incessantes. A 6H00 on
est arrêtés malgré les voiles et réglages, moteur !
7H20 le soleil se
lève pour une belle journée et le vent revient à 10H00. Pêche à la bonite, un
peu d’école, quelques cargos.
Deuxième nuit avec
toujours autant de manœuvres.
Au matin nous sommes
à mi chemin pour la Corogne. Le vent adonne au Sud Est (travers, Ulisse aime),
on accélère. Réduction progressive des voiles, il faut remplacer le pilote et
barrer, cela devient trop dur pour lui. Mer formée.
On évite les pêcheurs
sortis malgré une forte houle. Ils ont des feux incompréhensible ! Les
yeux piquent à s’écarquiller pour trouver leur avant.
La terre approche
avec la nuit suivante, la mer se calme progressivement ainsi que le vent venant
de celle-ci, on renvoie de la toile pour finir au moteur sous un grand soleil.
Il fait chaud
A Coruña 43 N 220 – 8 W 229. Bonne
traversée, 350 miles, c’est toujours très agréable d’arriver, apéro pour fêter
cela avec quelques huîtres. Petite sieste pendant que les enfants se baignent
puis grande promenade en ville. On retrouve l’Espagne. Après 2 années à parler
anglais on a un peu de mal à s’y remettre mais les marchandes au marché aiment
bien discuter. Enfin des fruits frais de qualité bien qu’un peu cher ici en
ville. Dimanche virée à la plage de Enseada de Mera 43 N 228 – 8 W 205 pour
changer, chasse, de nombreux gros muges.
On fait envoyer les
cours d’Océane enfin arrivés à Martigues, un peu plus au Sud, Ria d’Arosa où
l’on pourra attendre sans problèmes de météo.
Mugia 43 N 072 – 9 W 129 Nous parait bien moche, on rentre un peu
plus dans la Ria jusqu’à la
Pointe de Lago, ria
de Camarinas 43 N 069 – 9 W 099.
Très belle plage où les enfants vont se baigner jusqu’au coucher de soleil.
Cap Finisterre 42 N 552 – 9 W 155 Temps gris, arrêt d’une nuit. Les
douaniers viennent nous faire un petit coucou, toujours intéressés par notre
périple vers le Nord, un peu interloqués.
Le matin les pécheurs de palourde sont là par dizaines dans leurs barquets en bois peints de rouge. Ils draguent le fond avec des peignes munis de longs manches d’une dizaine de mètres. Le fond est assez dur et c’est un exercice bien physique. Dans toute la Ria ils sont des centaines à vivre de cette activité.
Nous allons dans le village pour poster le courrier du CNED mais à trop discuter avec les mamies sur la route, nous arrivons un peu tard… et il n’y a pas de bureau de poste à proprement parler (une maison où on peut laisser le courrier ) ! On revient bredouille.
Santa Eugenia de
Riviera 42 N 340 – 8 W 585
Port de pêche avec une petite marina mais nous préférons la plage et allons en
ville à pieds. C’est samedi aujourd’hui, jour du grand marché, nous profitons
du bain de foule et du plaisir de ces grands marchés, nous revenons bien
chargés.
On ramasse de grosses
araignées de mer avec Loïc. Les filles font de l’optimist puis les 2 grands
naviguent ensemble pour aller jusqu’au prochain mouillage. Ils font la course
avec Ulisse. Malgré les raccourcis pour eux à travers les parcs à moules que
l’on compte par centaines, ce sera Ulisse qui gagnera ( + léger !).
Pobra do caraminal 42 N 362 – 8 W 561 Nous retrouvons nos copains autrichiens
(Karl et Alexandra) avec leur catamaran de course Gryllos. L’attente des
cours d’Océane va nous retenir ici un bon mois mais personne ne s’en plaindra.
Nombreuses soirées avec Karl et Alexandra dont les parents ont une maison ici.
Nous connaissons aussi leurs amis Marcel et Annemie (Belges) du bateau Iorana,
Manolo et Elisa (Espagnols) du club
nautique. Les enfants se font toujours offrir des tapas avec leur coca.
Pêches aux coquilles
Saint Jacques avec Marcel, chasses au loups et muges
Balade en bus jusqu’à
Santiago de Compostella , visite de la cathédrale, très beaux vieux
quartiers tout en pierre, rues pavées. 2H00 de bus à l’aller un peu long pour
les enfants, bus express au retour 1H00 c’est mieux.
Les premières
tempêtes hivernales arrivent mais ici on ne craint rien de la mer. On a juste
le vent fort avec la pluie en déluge.
Nous profitons des
marchés pour renouer avec les fruits et légumes frais ainsi que pratiquer notre
espagnol avec les marchandes, nous goûtons leur vin maison qui est bien raide.
Lors de promenades
nous ramassons des châtaignes dont nous nous régalons grillées sur la gaz dans
le panier de la cocotte minute.
Les enfants vont
chercher des cassettes vidéo à la bibliothèque.
Au môle des cargos,
il y en a constamment qui déchargent des thons congelés que l’on voit passer
dans les bennes des camions en ville, un passage tout fumant. Ils vont
jusqu’aux usines de traitement pour les conserves, renommées dans toute la
région.
Le courrier finit par
arriver et nous reprenons la route après Le Cocido chez Elisa et Manolo :
pot au feu avec un cochon complet et des nombreux légumes. Les enfants on bien
fait d’y aller à pieds et de courir avec les chiens pour s’ouvrir l’appétit.
Vigo 42 N 137 – 8 W 450 port de Bouzas. C’est
dimanche, notre copain Manolo passe en soirée. Nous ne pourrons nous voir que
pour les week end car il travaille dans les ports de la région jusqu’à la
Corogne. Dans la semaine nous promenons aux alentours
baie de San Simon
42 N 174 – 8 W 385 sous un bel orage puis virée aux
Iles Ciés 42 N 135 – 8 W 539.
Toujours aussi belles
bien que houleuses en cette saison. Les enfants passent l’après midi sur la
plage pendant que nous grimpons sur le sommet. Nous trouvons de beaux cèpes
sous les arbres, des coulemelles et une énorme clavaire crépue (un régal pour
plusieurs repas). Pas de rencontre car hors saison c’est désert à part le
gardien.
Nous allons promener jusqu’au Auchan sur l’insistance des enfants où nous achetons un jambon sec. Spécialité espagnole et nous avons bien du mal à choisir tant le choix est vaste. Loïc se désigne d’office pour le porter jusqu’au bateau (5 bons kilos).
Long week-end avec le 1° novembre passé en famille avec Manolo, Marie Carmen, Séphora et Adrian. On leur fait de la morue et prenons des cours de Galiego, balade sur la plage.
Manolo est bien
triste de nous voir repartir mais le port est tout de même bruyant et sale pour
nous.
Un bon vent de Nord
est annoncé mais nous quittons la baie sous la pluie avec du Sud dans le pif.
Nous essayons de tirer au large pour trouver le vent du nord mais nous ne
retrouvons qu’une mer houleuse et toujours ce vent du Sud. A la mi-journée nous
mettons à la cape pour manger tranquille et faire la sieste.
Les enfants
apprécient à moitié cette position qui leur paraît une perte de temps. Ils ont
du mal à garder le bouillon dans
l’estomac malgré un grand plaisir à l’avaler.
En soirée nous
commençons à craquer et pensons nous replier sur Bayona quand le vent du
Nord annoncé depuis ce matin à la VHF, arrive enfin. Il finit par s’installer
et nous filons à bonne allure. Le lendemain, c’est assez agité, le tangon vient
crocheter dans une vague et se casse en deux. Nous réussissons à tout récupérer
malgré les mouvements du bateau et le génois qui claque.
Une horde de dauphins
vient jouer et sauter comme rarement, autour de nous. La terre est en vue nous
allons sur …