Avril mai 2001

 

 

Demi-tour, route Vent arrière légèrement arrière parfait pour l’ÉCOSSE

On tangonne avec les enfants sceptiques mais bien, on passe de 0 à 8 nœuds.

Seule Coralie restée toute sa journée en pyjama est un peu embêtée car après avoir fini la purée elle a encore faim

« Peut-être que papa ne m’a pas donné assez de purée à midi ? »).

Elle traîne et fait la folle quand les grands acceptent de se faire envahir dans leur tranquillité.

Le problème c’est qu’après deux fois de la purée, deux carreaux de chocolat, deux cookies, elle a encore faim.

Alors en avant pour une tartine avec chocolat pendant que l’eau chauffe pour les pâtes.

Plus tôt on mangera plus tôt ils seront au chaud dans leur couchette.

Après avoir sorti une couette sèche pour Loïc qui ayant participé à toutes les manoeuvres en a oublié de fermer son capot… on ne peut pas penser à s’habiller chaudement caleçon, sous pull et à fermer son capot au moment du départ !

Heureusement c’est plus d’eau douce que salée, ce sera moins dur à rincer contre l’humidité.

 

On allume la lampe à pétrole pour chauffer un peu et éclairer (éclairage mouvant au rythme de la houle).

 

Le vent est bon mais qu’est ce qu’on se caille pendant que certains naviguent aux Antilles…mais bon!, d’autres préparent leur journée dans un bureau avec pour seule compagnie des nanas aigries !

Belle traversée, 1 ou 2 pêcheurs, mer portante, peu de grains, 70 NM.

 

 

Ile d’Islay, ilot de Nave               55 N 537 – 6 W 195

 

2h30 malgré des signes de désamorçage du circuit de GO moteur on arrive à faire la manœuvre des dernières minutes sous la pluie, au radar (nuit noire) pour s’approcher le plus possible de l’île, devant nous abriter pour un repos bien mérité dans un bateau à 14°C

Plus de houle, un peu de vent, un bon sandwich et un bon lit tiédi par les enfants avant qu’ils ne regagnent leurs propres couchettes.

 

Ecole puis balade entre deux éclaircies sur l’île Nave.

des 10 aines d’oies y nichent mais le lance pierre de Loïc n’est pas assez puissant …

Navigation en vent arrière avec seulement le génois pour longer le Nord d’Islay que l’on ne va pas visiter malgré ses 17 distilleries comme quoi on s’assagit !!

le vent nous porte au fond du loch de Tarbert sur l’île de Jura juste à coté

 

Passage à la voile, entre les rochers grâce aux alignements, on mouille à mi-chemin du fond du loch car c’est joli et bien abrité.

Les hommes tentent une pêche en annexe, ils reviennent tout excités mais sans poissons… on repart avec eux voir nos premiers cerfs au bord de la plagette voisine du mouillage.

 

 

Loch Tarbert                             55 N 577 – 5 W 559

 

Une nuit d’un calme profond sans un mouvement d’Ulisse : c’est bon ! Après l’Irlande on n’est plus habitué à ne pas avoir de houle ni de vent.

Les hommes reviennent d’une virée en annexe à 6h30 frigorifiés mais fiers d’eux d’avoir repéré des cerfs des bouquetins qui sont en fait des chèvres sauvages, des phoques bien sur, des tadornes et des canards qui sont en fait des eiders.

Après un petit déjeuner et l’école toute la famille embarque.

On déjauge au grand plaisir et grands cris de Coralie (si on arrive à voir des animaux c’est qu’ils ne sont pas si sauvages que cela!!)

 

Les 5 cerfs (cerf élaphe) et la biche sont toujours sur leur îlot en compagnie d’un cadavre un peu ancien. Loïc récupérerait bien les bois mais on n’a qu’un couteau.

Au retour on tente de les approcher à pieds mais ils traversent vers la terre à la nage, même la biche qui n’en avait pas très envie (Océane est bien ennuyée, elle irait bien l’encourager avec l'annexe).

Des phoques gris de belles tailles au soleil.

L’après-midi à marée basse, est réservé à la pêche à pieds : bigorneaux énormes par centaines et coques sortant quand la marée commence à remonter.

Loïc : "Nous jouons dans les rochers près d’une rivière et à chaque fois que maman veut nous prendre en photo en haut des rochers le soleil se cache ».

Au retour on tente la plagette adjacente mais il n’y a rien; à quelques centaines de mètres avec fonds similaires et petit ru s’y jetant

Les enfants profitent du grand soleil

Loïc se jettent sur ses cours et enregistrements pour finir sa séquence 8 afin de profiter rapidement de l’ordinateur.

 

Le matin les cerfs sont sur la colline, couchés sur les rochers surplombant Ulisse.

Les Eiders se promènent en groupe autour du voilier en roucoulant

 

Départ au moteur pour passer avant les courants de marée au Nord de Jura : Corryveckran 8 Nœuds de courant à passer uniquement par beau temps.

Les enfants guettent le GPS : record à 12 Nds 4. Ils continuent à compter les oiseaux et les cerfs par vingtaines.

Il fait toujours aussi beau et on met les voiles pour manger tranquilles sans bruit au soleil

En fait le vent n’est pas très fort mais sur un lac on avance très bien et sans gîter

On passe au ras des îlots et des fermes marines sans toucher aux voiles

 

On finit tout de même au moteur car le vent faiblit trop

On tente de mouiller dans l’anse de Balvicar sur l’île de Seil mais il n’y a pas assez d’eau pour entrer. Marche arrière et on mouille : un peu au milieu à marée haute mais il n’y a pas trop de passage on ne gênera pas grand monde pendant la nuit.

 

On remonte en annexe jusqu’au pont de l’Atlantique : bien grand nom pour un très joli pont en pierre de 1791 rejoignant le "mainland" à l’île de Seil (pont de Clachan).

Pub touristique où les locaux changeaient leur pantalon contre leur kilt interdit lorsqu’ils revenaient de zone anglaise.

 

Puis excursion vers le shop de Balvicar pour acheter du lait et du pain 3 fois plus cher qu’en Irlande : mais c’est vraiment le shop perdu avec néanmoins une cabine téléphonique pour laisser les messages d’arrivée à la famille.

 

On contourne l’île Seil par la passe( en anglais Sound) de Cuan (forts courants et tourbillons) et de Easdale où de nombreuses mines d’ardoises sont arrêtées suite à leur inondation lors d’une tempête en 1881. Les locaux se tournent vers le tourisme de « sea-watching » : phoques et oiseaux .

Océane finit sa séquence 8 alors que Loïc profite de vacances, ce qui la décourage d’avance et cela n’améliore pas son orthographe!

 

Mouillage dans le loch Puilladobhrain avec un voilier qui s’en va.

Puis arrivée dans l’après-midi de 6 autres voiliers dont un loué par des français

Fin de soirée à leur bord, vin et whisky pendant que les enfants dorment comme des bien heureux au chaud.

Voilier restant normalement au port avec des chauffages électriques seulement, dure semaine de location en perspective car il fait vraiment froid dés que le vent se lève même si dans la journée il fait grand soleil.Le chauffage est encore en route toute la matinée et une bonne partie de la nuit sur Ulisse.

 

Après une matinée d’école grisâtre donc efficace, navigation sous voile jusqu’à Oban par le Sound de Kerera mais arrivée laborieuse sans vent et sous le crachin.

On n’arrive pas à y croire mais il y a des clubs de plongées partout avec des pneumatiques pleins de « pingouins » en combines étanches. Combine qu’ils ne retirent même pas pour prendre un lunch aux camions snack..

 

 

Oban                     56 N 250 – 5 W 285

 

Vendredi 13, Mouillage devant la ville à côté d’un local sur corps mort.

C’est profond mais avec le guindeau électrique on ne se pose pas trop de question. On met 30 à 35 mètres et on part sous la pluie explorer la ville et surtout chercher le Tesco. (Carrefour local).

 

Petite ville touristique pas trop mal, Tesco avec les prix comparables aux irlandais sauf pour les fruits et légumes beaucoup plus chers. On fait un petit marché et au retour au voilier, calculette en main Fred compare les prix pour faire un dernier gros approvisionnement avant le départ pour la Norvège.

 

On s’arrête à l’Office du Tourisme où les enfants et Frédo se jettent sur les prospectus gratuits. Après l’Irlande où chaque info est payante, on se rattrape car les enfants aiment bien découper les photos pour leur classeur souvenir et les différentes infos nous aident à prévoir les coins plus attrayants où nous allons passer.

Samedi posté lettres et séquence 8 : timbres bien chers ? 36 p ? 4 Fr le pli de 20g.

Tel parents et Nath Jeff pour mise au point skis de fond avec Jo Michel et infos bateau en Norvège.

 

Petite Navigation jusqu’à Dun Staffnage              56 N 271 – 5 W 260

 

On prend une bouée mais renseignement prix auprès d’un voisin, c’est payant (ici en Écosse, les premiers prix sont à 10 £! – 110 Fr) donc on va mouiller un peu plus loin dans une petite baie tranquille pour faire quelques coques.

Mouillage long car fond rocheux donné pour mauvaise tenue. Salmore bay         56 N 271 – 5 W 250

Bruit insolite (ultra sons genre grillon spécial Guytoo) au moment de se coucher : à force de chercher on en conclut que cela provient des fermes marines pour éloigner les phoques

 

Au matin départ un peu précipité par le dérapage de l’ancre sur les cailloux. Le vent s’est bien levé, après avoir ramassé les quelques chocolats apportés par « la cloche » durant la nuit. Heureusement le moteur démarre au quart de tour.

En passant on râpe la quille sur un caillou pourtant indiqué sur le guide Imray, mais quand on est déjà passé on a tendance à oublier de regarder la carte de détails…

Remontée de l’annexe sur le portique à l’abris de l’îlot, salués par des plongeurs qui ne trouvent pas le temps froid (signes échangés bateau à bateau).

Loïc « : il y a pleins d’oiseaux sur l’île; huîtriers pie, eiders, col vert…et des lapins »

Au moteur remontée laborieuse vers le Loch Linnhe, vent dans le pif.

 

Arrêt dans une petite baie le temps de prendre le repas de midi, les enfants jouant sur les rochers seuls car Frédo n’est pas tranquille de laisser Ulisse seul sur un fond incertain par ce vent et écourte la balade.

 

Second essai de remontée face au vent au moteur qui donne des signes de désamorçage… on purge l’air avant d’être sur des cailloux et on remonte en s’aidant de la voile.

Entrée dans le loch avec un bon vent enfin sans moteur pour les dernières minutes.

 

Loch Créran, ile Eriska              56 N 317 – 5 W 242

 

Fermes marines bien protégées se réservant la place au plus profond.

Mouillage à l’abri puis on emmène les enfants à terre et revient ouvrir les réservoirs de gas-oil tranquilles : on ne trouve pas la cause du désamorçage …On transvase 40 L du réservoir Bâbord dans le Tribord, on purge les circuits.

 

Ramassage de moules perlières et bigorneaux.

Perles trop petites pour un collier mais impossible de manger les moules, heureusement qu’il reste des coques et des bigorneaux de Jura.

 

Lundi

Grand beau temps : aération des cabines pendant l’école

Départ en début d’après midi les enfants en shorts mais pas pour longtemps car le petit vent du nord est frais après être passé sur les montagnes enneigées.

Loïc :" c’est les parents qui ont dit de se changer pour prendre l’air ».

 

Passe de Appin très joli entre mer et montagne

Navigation en terre, Shuna Sound

Touché! 1 partout Fred / Frédo : et vive le dériveur quille relevable.

Navigation sous voiles vent portant c’est calme c’est beau, remontée du Loch Linnhe

Passage du pont du Loch Leven  17 m de tirant d’air aux plus hautes marées: et oui! Cela passe bien! On est à marée basse, il y a bien 20 m.

On filme pour voir si les antennes vont se plier mais il y a de la marge

 

Prise de bouée dans les petit abris de N.Ballachulish (N. pour north), sur le conseil d’un local qui s’en va avant que l’on ait le temps de le brancher.

Recherche de pissenlits, doucette pour la salade du soir et promenade au bord de la route dans la forêt. Il fait bon au soleil à l’abri.

 

Remontée du Loch Leven sous voiles jusqu’au fond et sous la bruine.

Sans carte on ralentit au rétrécissement au niveau du camping mais cela passe.

Le vent se lève bien , on tourne pour trouver le meilleur abris au cas ou le vent tourne au nord comme prévu

Il y a un bateau de pêche à quai mais ce dernier est fermé par une barrière et c’est assez "destroy" pour nous pousser à ranger les parres battages et mouiller à l’abris dans une dizaine de mètres d’eau.

« Loïc : on essaie de pêcher mais rien ».

Promenade sous la pluie jusqu’au village de Kinlochleven. Ancienne usine d’alumine transformée en musée

Au retour sous un grain, qui échoue Ulisse sur la grève accore, remontée du mouillage et de la quille avec un fort vent descendant en rafale du fond du loch et pas du Nord comme prévu.

Une fois échappés, les rafales cessent et c’est laborieusement que l’on descend ce loch vraiment splendide avec tous les sommets enneigés à 700 800 m : on se disait bien qu’il ne faisait pas bien chaud!

Très beaux paysages bien qu’encore peu de couleurs en cette saison.

Ilot avec cimetière tranquille.

Aridité du Glen Coe beau sommet, historiquement célèbre pour une des tueries de confrontation anglo – clan Mac Donald.

 

On reprend la bouée du matin à l’abri des fortes rafales et aussitôt une oie vient quémander du pain (et on n’a pas de lasso!)

 

Le mercredi 18

Le vent monte tranquillement alors on réduit tout en progressant tranquillement vers l’île de Mull, averses de neige, tous les sommets sont enneigés et on se caille malgré le soleil (5 ° dehors).

Océane KO depuis la veille ne mange pas… après une journée de diète en général tout s’arrange (depuis que nous sommes partis pas de signes de maladies autres que celles liées à des fatigues de croissance)

Vers 16h30 elle réclame des céréales et c’est au tour de Frédo d’être KO jusqu’au lendemain. La croissance là aussi?

Mouillage devant la plage de Camas Eigneig       56 N 321 – 5 W 347, des cerfs, une petite maison, premier village à 15 Km à travers les montagnes, maison de vacances accessible par la mer.

Fred et Loïc vont chercher un bidon d’eau à terre dans une rivière bordée par des frênes, bouleaux et pins d'écosse.

 

Matin ensoleillé avec du vent NW ne donnant pas envie de tirer des bords dans la passe de Mull, on reste là.

Lessive et bricolage pendant l’école qui se passe de mieux en mieux. Océane finit pendant que Loïc et Coralie vont seuls à la plage à la rame : malgré une rafale angoissante Loïc se débrouille super.

 

Après midi, montée vers le col à la recherche des cerfs observés par Loïc et Fred

Loïc ": Observation à plat ventre dans l’herbe sur un surplomb ».

Sur la maison et prés du W-C au milieu des champs des ardoises prévenant de faire attention aux vipères car le premier médecin est à Loch Aline à 8 miles. Une corde dans un arbre pour faire Tarzan au-dessus de la rivière.

 

 

Vendredi départ vent arrière avec le génois tangonné le bateau reste à plat et les enfants arrivent à travailler

Mais très vite moteur on s’arrête pour manger à Loch Aline          56 N 323 – 6 W 039

 

L’entrée est étroite et peu d’eau à marée basse mais le mouillage est envasé sans risques

C’est un peu plus bruyant avec la mine de sable et les hélicoptères travaillant sur les fermes marines que nos derniers mouillages mais quai avec eau, Post office et cabine tel.

 

Dans l’aprème sous voile mais vite au moteur jusqu’à Tobermory             56 N 372 – 6 W 039

Nous sommes dépassés par un cargo d’Oslo et 2 bateaux travaillant sur les fermes marines battant pavillon norvégien ( on approche!)

C’est vraiment très joli

On prend un mooring puisqu’ils sont bleus et que l’on nous a dit que les bleus étaient réservés aux visiteurs et gratuits bien qu’ils aient tendance à disparaître au profit des jaunes.

Sinon le mouillage est assez loin et plus profond

 

Balade rapide de reconnaissance en ville constituée d’une rue principale jusqu’au quai pour se renseigner pour l’eau et le gas-oil

On revient avec Ulisse pour faire les pleins de gasoil rouge à … le gallon ce qui donne 3.30 Fr le litre

Plein d’eau (pas terrible, un petit goût) à 2£ on quitte le quai quand le ferry arrive.

 

On remet Ulisse au mooring et on part pour la balade jusqu’à la cascade

Arrivée par un chemin balisé dans la forêt d’Aros et fait de neuf pas terrible, un peu trop chemin promenade du dimanche mais le pittoresque à flanc de montagne est bloqué par des arbres déracinés.

Première cascade puis seconde Upper Falls au grand désarroi de Coralie car « ça monte encore » mais c’est tellement beau et Fred trouve même un peu de doucette alors.. elle tient le choc et le retour se fait sans être portée. 2 heures de marche (en faisant des aller retour / course pour voir des animaux ou se bousculer entre frère et sœurs).

 

Le lendemain : pluie et averses

Éclaircie en fin de matinée, on va à terre.

Loïc :" pendant que les parents téléphonent, on joue à cola maya, je me fais une grosse bosse contre le mur du jardin ».

Courses au supermarché un peu cher : surtout le whisky plus cher qu’en France : dommage la distillerie est fermée le week end.

Et la chocolaterie fait du chocolat à 350 F le kilo.. c’est vrai que l’on n’est pas obligé d’acheter 1 kilo..

On met le linge à sécher sous le taud et on s’enferme avec le groupe en route pour l’ordinateur et la télé

On farniente et on n’est pas mal au chaud sec.

Loïc ": On fête l’anniversaire de papa, je fais un gâteau marbré avec des bougies ».

 

On tente une sortie après le dîner mais les averses reprennent et on rentre au pas de course

En passant pour la troisième fois sur le ponton d’accostage on lit les infos

Les moorings visiteurs ne sont plus gratuits.. 10£ la nuit

 

On part au petit matin en faisant semblant de ne pas savoir…

 

Petit vent pas de vent

Au moteur jusqu’aux îles Treshnishs      56 N 299 – 6 W 252

On passe les cailloux et on mouille à Lunga pour aller voir nos premiers macareux et fulmars nichant, guillemots de troïl, à miroir et cormorans huppés

Grand soleil, les enfants voudraient manger dehors.

 

Puis sous voile au portant on passe par Staffa

Trop de grosse houle pour "beacher" malgré les nombreux macareux nichant ,

Superbe petite île aux formations basaltiques en forme de tuyaux d’orgues interrompus par des grottes accessibles par des blocs rappelant en miniature La Chaussée des Géants irlandaise.

 

Passe de Iona avec une très belle cathédrale n’intéressant pas du tout les enfants.

 

On prend la passe nord pour le mouillage « douillet » de Tinkers Hole    56 N 175 – 6 W 234 cette fois ci au milieu du granite rose.

On mouille rapidement pour profiter des derniers rayons de soleil sur la lande où les gamins peuvent courir et sauter se vautrer dans la bruyère. Mouillage étroit, on met un bout à terre, l’aussière de 50 m fait juste la longueur.

 Loïc :" les garçons essaient de pêcher."

Arrivée d’un deuxième voilier dont le propriétaire d’Édimbourg vient tenir la causette toujours intrigué de « where do you come from ? »

Encore plus qu’en Irlande ils sont stupéfaits que l’on puisse apprécier le froid.

Ce dernier est effectivement gênant à la barre sans pilote mais sinon on arrive toujours à se réchauffer sans problème.

 

 

Remarque sur les tics des enfants

Loïc : Mais!

Océane : c’est quoi ce bruit ? ouch!

Coralie : T’es trop bête !

Loïc et Océane se partagent pour le mouillage, ranger la chaîne dans le puits.

Quand la navigation n’est pas propice au CNED on fait des cours de navigation; Loïc sait rentrer un point au GPS à partir de la carte et donc donner la route cap et temps restant.

 

Lundi studieux

Pendant que Fred recherche quelques beaux bigorneaux puisque la pêche au lancer d’hier n’a rien donné

Récréation avant le repas de midi à marée basse mais pas grand chose, mis à part 25 phoques veaux marins (au moins) sur les rochers au fond de la baie, des oies, des huîtriers pie…

 

On tente la sortie à la voile mais on passe d’abord tous les cailloux Torran rocks et le courant au moteur

La voile porte un peu mais on finit sous grand voile seule et moteur pour 5 heures de nav.

Temps gris, Sud de Mull avec des falaises superbes mais aucun arrêt possible

 

Les enfants sages méritent bien la télé, une cassette sur les oiseaux puis le livre de la jungle en film anglais

On s’arrêterait bien aux îlots de Gervellach mais trop houleux on continue jusqu’à Black Isles très joli malgré le courant passant au-dessus des hauts fonds on est bien abrité.

 

Après une bonne nuit le vent semble bon pour la baie de Oban

On tire deux grands bords avant d’abandonner pour mouiller au moteur dans le Loch Feochan

Pêche à pieds ne donne rien le long du loch.

Loïc :" Avec Océane on trouve un couteau en creusant dans le sable ».

On tente la plage et quelques petites praires plus tard (un seau), on filme les phoques sur leurs cailloux

Avant de regagner Oban.

 

Mouillage au même point qu’il y a une semaine, trop rapide pour décharger et classer les photos sur l’ordinateur (pour une fois que l’on a autant de jus que l’on veut..)

 

A 17h30 les magasins sont déjà fermés la ville est bien triste en semaine

 

On fait le plein des deux bidons de 20l d’essence à la station Shell car au Tesco on refuse les bidons plastiques ne répondant pas aux normes de sécurité… même prix juste 50m de plus à pieds.

 

Le lendemain matin gros plein de 2 chariots avec lesquels on revient de Tesco au port en ayant étudié les bateaux de trottoirs au préalable…

Efficace, au supermarché on est aidé par 2 dames qui mettent tout en cartons

6 grands cartons qui rentreront juste dans l’annexe avec les bouteilles de Coca, de lait, Fred, Loïc et Océane pendant que Coralie et Frédo vont ranger les chariots.

puis un autre petit tour jusqu’au "Winky save", autre supermarché

 

Ils installent les corps mort payant dont un sous Ulisse…10£

Après le repas les gamins n’ont pas envie de retourner en ville.. on se demande pourquoi?

On y va seuls téléphoner et acheter des cartes postales.

 

Temps moyen on prend le vent portant jusqu’à Mull, brumeux.

Vent trop nord pour s’arrêter à Craignure et pas de cabines ailleurs qu’à Loch Aline où on retourne donc.

Passage avec le courant toujours aussi impressionnant quand la mer lève un clapot vent contre courant au Sud de Lismore.

 

Voisins à bord pas causant, on va en ville mais personne au bout du fil.

On y retourne donc le lendemain midi pour mettre au point la venue de Pa à Skye puis de Catherine et les Canonge en Norvège. Discuté avec un jeune habitant les îles Orcades ayant envie de parler français et qui tente de nous faire décrire l’Écosse ( exprimer comment on peut la décrire …)

 

École et bricolage au soleil avant la récré et les bigorneaux avec un seau de coques.

Les moules ont toujours des perles.

 

Sound de Mull, essai des voiles mais encore moteur face au vent le long de la côte jolie jusqu’à Drumbuie sur l’îlot d’Oronsay.

C’est joliment boisé avec une plagette mais les gamins ont la flemme d’aller seuls à terre.

 

Lendemain, départ vent portant, on en profite pour remettre la drisse de spi. On prend le vent pour passer le cap le plus Ouest de la terre écossaise : Ardamurchan      56 N 441 – 6 W 159

Vent suffisamment portant jusqu’à l’entrée du Loch Moidart

 

Passage des cailloux puis échouage dans 1,50 m d’eau, on a raté le trou d’eau, on le récupère rapidement.

Contournement de l’île de Riska puis mouillage dans le courant mais face au château de Tioram      56 N 471 – 5 W 495

Le vrai petit château écossais du Clan Mac Donald (encore) mais malheureusement fermé car dangereux par manque d’entretien

 

Ramassage de coques et bigorneaux sous la pluie puis séchage des vestes sous le taud.

Douche au chaud, jeux de société, apéro, grand plateau de fruits de mer..

 

Matinée ensoleillée

Après une hésitation, départ vers Rhum mais vent de face NW, on revient au mouillage

 

Balade à terre sous un grand soleil

Oies, eiders, huîtriers, faisanes,..

Enfants à la plage, aération mis au soleil de la cabine des parents (vidage des coffres pour inspection …)

Ordinateur pour les enfants et télé parents pour cassettes VHS

 

 

Dimanche :

On se décide à partir pour l’île de Rhum

On repère mieux les cailloux et on comprend pourquoi on s’est échoué en arrivant.

 

Voiles mais vite vent de face donc moteur et grand voile seule.

En arrivant sur l’île d’Eigg on craque et on va mouiller devant le port, 56 N 526 – 6 W 055

 

Après avoir tourné pour éviter la houle et ne pas mouiller sur le chemin des ferrys, bon repas préparé en nav.

 

Le vent tournant et l’abris n’étant pas des plus sûrs on remet les voiles.

On enroule vite le génois et on remonte le long des falaises très verdoyantes en espérant qu’à la pointe on pourra bifurquer sur Rhum, et bien non.

 

On remet le génois et on ouvre les voiles pour Le Loch Nevis, tant pis pour Rhum on verra plus tard

On passe devant Mallaig sans regretter de ne pouvoir s’y arrêter : pour un grand port de pêche : c’est un bled sans grand attrait, 2 Ferrys.

Par contre la baie du Loch Nevis avec Inverie au fond est très jolie (même si la vierge accueillante à l’entrée et la croix sur le Bacon peut laisser perplexe)

On mouille avant d’être tout au fond car il faudra ressortir. 57 N 024 – 5 W 425

On va à pieds au village pour téléphoner, lieu de rencontre de marcheurs tranquilles

Électricité fournie par un groupe électrogène. Il y a même une école et une balançoire sous les pins juste assez solide pour Coralie (« elle a du pot elle! »).

Complètement isolé, il n’y a pas de route, que les montagnes et la mer…

 

Remontée du Sound of Sleat sous voile en tirant un bord serré sur Armadale puis un très long jusque Sandaig Island malheureusement pas abritée.

On va dans la baie d’Isle Ornsay      57 N 095 – 5 W 479, après une hésitation par peur ne  pas être suffisamment abrités du vent du nord.

On s’approche au plus prés de la plage, face à une ancienne maison blanche (white cottage sur la carte) et 2 autres maisons plus récentes.

Les enfants vont seuls à la plage jouer, on est très bien malgré le bruit de la route toute proche mais pas très fréquentée

 

Au petit matin, avec la marée portante on passe le Kyle Rhea sans encombre, 8 Nds de courant.

Un nombre impressionnant de phoques sur les rochers et quelques uns chassant dans la passe et le courant.

Leur nombre a l’air d’avoir subi une croissance notable ces dix dernières années. Encore rares il y a une dizaine d’années (Chaski) on en voit partout, ce qui devient gênant car on n’ose pas mettre le filet pour rien et de crainte qu’ils s’en approchent trop et le déchirent.

 

Mouillage face à l’hôtel de Kyle of Lochalsh      57 N 167 – 5 W 431 assez près d’un ponton pour les navettes avec l’île de Skye mais on ne semble gêner personne.

Ravitaillement en premières nécessités : pain et lait à l’unique shop Mace de la ville…le bled

Achat d’une paire de botte de pêcheurs jaune pour Fred qui en a assez d’avoir les pieds mouillés.

Tourism Office pour faire le plein de docs.

 

Traversée du Kyle vers les bouées bleues de Kyleakin      57 N 165 – 5 W 440 sur l’ile de Skye, celles ci sont bien gratuites!

Un ponton au village mais le passage fréquent de bateau à moteur nous fait préférer la bouée même si le débarquement en annexe sur les plages de graviers et cailloux n’est jamais sympa pour le fond dur de l’annexe.

Ce dernier sera d’ailleurs explosé sur 10 cm par un choc sur les cailloux, suite au passage à fond entre les moorings d’un promène couillons. Merci…

 

À terre belle ruine d’un château Castle Moil construit par Saucy Mary fille d’un roi norvégien Haakon et marié à un MacDonald pour instaurer un droit de passage entre Skye et le continent. Légende à laquelle on ne peut donner foie, n’ayant pas personnellement trouvé l’emplacement d’accrochage de la chaîne …

 

Nombreux endroits proposant internet à 60 Frs/h : fish and chips, auberge de jeunesse, loueur vélos et voitures, apparemment très touristique.

Les cabines téléphoniques sont trop vieilles pour marcher avec nos différentes cartes, on met le moteur sur l’annexe et on traverse pour Kyle of Lochalsh où elles sont plus modernes.

 

Le temps se couvre, coup de vent de SW et cela permet de faire école et d’imprimer le journal de bord pour le corriger et demander aux enfants d’y faire leurs commentaires.

L’ après midi, anglais avec le voisin Iann arrivé la nuit précédente, nous sommes allés le chercher pour lui offrir un coup à boire, il vient avec des bières ( on le retrouvera au mooring de Plokton mais sa femme Enid travaillant ils aurons juste le temps de nous donner leur adresse (au cas où nous repassions en Ecosse et ayons besoin d’eux).

 

Quand le temps se calme en soirée, au vent portant sous génois seul, on gagne

Dornie     57 N 168 – 5 W 319, pour voir si on peut y retrouver Jacques venant en voiture.

 

On mouille dans une cuvette repérée comme OK sur la carte de détail de Iann au lieu du mouillage officiel de l’autre côté du Loch.

On part viviter à pieds et on regagne la cabine téléphonique la plus proche pour appeler Jacques mais comme la veille … c’est une ancienne cabine sans touches tut tut .. donc impossible d’avoir France Telecom ni d’ailleurs d’y faire fonctionner une carte…

L’appel attendra le matin au village.

 

Au matin, on mouille Ulisse dans la rivière au plus près du pont pour se rapprocher du quai de la Hall et être bien visible depuis la route.

Le courant ne semblant pas trop fort, on part en famille à la poste qui se trouve tout au bout du village dans une cabane juste assez grande pour nous recevoir

La route passe entre les maisons et leurs jardinets en bord du Loch, chacun ayant de nombreuses fleurs ou des oiseaux.

Il y en a même une gardée par des oies

 

Rangement, lessive, enfants jouant à terre en attendant leur grand-père.

On étend le linge en essayant de respecter le cadre car de nombreux bus s’arrêtent pour prendre en photos le château d’Eilean Donan en arrière plan.

Château retapé pour le film Highlander : visite donnant bien l’historique des différentes étapes depuis la conquête par les norvégiens , les différents clans luttant contre les anglais, .. une mèche de cheveux de Bonnie Prince Charles ..;

Les gamins préfèrent les cuisines avec bruitages et mannequins mimant les activités du siècle dernier (19eme) et les canons de la première guerre mondiale.

 

Mise en place d’un anticyclone. Grand beau temps.

 

On profite de la voiture pour aller jusqu’à Inverness via le Loch Ness franchement pas attirant.

En revanche Inverness est une grande ville sympa avec un Tesco où on fait un gros marché en plus du pique nique pris au bord des premières écluses du canal Calédonien.

Retour par la route du nord à travers la campagne début des hautes terres Highlands.

De nombreuses forêts de pins pour l’exploitation du bois

Des cerfs au bord de la route

On hésite à faire le détour par Plokton car leur dépliant touristique n’est pas très joli, mais autant aller juger par nous même .. c’est superbe et cela va valoir le coup d’y venir en voilier

 

Promenades à terre limitées par les derniers panneaux de fièvre aphteuse et le peu de chemins aux alentours.

On reprend le mooring de Kyleakin : on passe la voiture par le pont de Skye (5£70 aller simple) et on fait des photos d’Ulisse depuis le pont.

 

Tour de Skye par un temps trop chaud!, couvrant d’une chape de brume Portree et certains spots de falaises néanmoins très jolis.

Pas de photos car le sac étant tombé, l’appareil numérique boude jusqu’à ce qu’on ose lui taper dessus.. comme…heureusement il y a la caméra : le« camcorder » pour les initiés

 

On profite qu’il n’y ait pas trop de touristes à cette époque pour prendre les petites routes avec les « passing place » pour se croiser (de toute façon il n’y a pas trop le choix) , en été cela doit être infernal car il n’est pas question que deux bus se croisent!

 

Grandes marées, au retour le bout de l’annexe est sous l’eau sous son caillou et trop loin pour le récupérer (cela devient une habitude!) au grand plaisir des enfants qui se font offrir un fish and chips.

Il fait beau et assis dans l’herbe on regarde descendre le soleil derrière le pont de Skye et son phare désaffecté (donc pas indiqué sur la carte, on l’a cherché en arrivant), ainsi que la marée. ça traîne, on va récupérer au quai un bout et un embout de gaffe pour servir de grappin et rattraper le bout flottant de l’annexe.

 

On repasse le Kyle Rea pour montrer les phoques au grand père, il y en a un nombre incroyable sur les rochers et au retour à la renverse de marée ils sont tous dans l’eau se laissant porter par le courant pour chasser.

On essaie de pêcher mais on dérive trop vite ou trop lentement, il doit pourtant y avoir des poissons pour nourrir tous ces phoques!

 

Le vent et le courant clapotant pas mal la nuit dans la passe, on rejoint  Plokton       57 N 202 – 5 W 387: Fred et Loïc en voilier au moteur et les filles avec leur mère et grand père en voiture.

Il fait un temps superbe, presque trop chaud, les gamins ramassent les bigorneaux pieds nus (leur grand père aussi mais après avoir rincé la vase de son pantalon), nombreuses praires.

On met l’optimist à l’eau et les deux grands en feront chaque jour durant les 5 jours que nous resterons.

 

On va chercher la tata Catherine à l’aéroport de Prestwick (Glasgow) à côté de la marina de Troon (non recommandée par divers copains) en voiture c’est plus rapide qu’en voilier

Traversée de Paisley pour trouver un supermarché,  avec de nombreux monuments en pierres rouges où il doit être agréable de promener.

On évite Glasgow (sans regret) grâce à un pont au dessus de la River Clyde (bien balisée si on veut y venir plus tard)

La route est superbe , un peu plus encombrée l’après midi mais cela roule très bien.

On traverse des zones arides , des boisées, les hauteurs sont encore enneigées mais les arbres verdissent à vue d’œil.

Il y a un grand nombre de marcheurs partout et par conséquent des chemins balisés « footpath »

 

Après le départ de la tata et du grand père l’anticyclone nous laisse tomber et dans la grisaille et sans vent on quitte Plokton pour l’île de Rona      57 N 321 – 5 W 595.

On aère le spi asymétrique mais à 2 nœuds ou moins on remet le moteur pour ne pas passer la journée en mer.

 

15 mai C’est très joli, très bien abrité, les bouleaux sont tous en feuilles et les rhododendrons commencent à fleurir

Un voilier voisin nous indique qu’à la ferme on peut avoir de l’eau , une douche et faire une lessive mais les enfants s’étant douché la veille préfèrent regarder un film au chaud que de traîner à terre dans le froid.

 

Le vent du nord rafraîchit : on a rallumé le poêle éteint depuis six jours.

Sinon il ne fonctionne plus que quelques heures le matin et en soirée pour réchauffer l’atmosphère vite trop chaude.

 

Après quelque hésitation et une météo prévoyant du nord avec tempête au large on gagne le loch de Gairloch, Badachro      57 N 421 – 5 W 432, au moteur car les deux voiles mises ne suffisent pas à nous faire avancer.

L’école est écourtée pour cause de houle mais on est vite arrivé et on reprend les cours après un petit tour à terre.

Très mignon mais quai très très glissant obligeant Frédo à retourner se changer après être tombée à l’eau (cela devient une habitude).

 

17 mai : ce coup ci la pluie est revenue et le vent frais : poêle et taud de pluie

 

 

 

Les ORCADES   du 23 mai au 3 juin

 

C’est un peu plat mais plein de réserves d’oiseaux et de phoques

Les phoques gris et communs deviennent lassants et puis ils nous empêchent de poser nos filets

 

Nombreux mouillages tous différents :

 

STROMNESS        58 N 576 – 3 W 176 devant l’ILE d’HOLM où les enfants peuvent passer de longues heures à courir après les lapins, suite à l’invitation de la propriétaire Nane pour un pot de bienvenue le premier soir.

Ile accessible à marée basse par 4x4 ou marée haute en barquet.

 

Ville très sympa pas trop encombrée en ce début de saison, malgré le festival de musique qui nous attirerait si les concerts avaient lieu plus tôt.

Visite du musée recouvrant bien tous les aspects de la vie et du développement des îles : premiers découvreurs, premiers pêcheurs, nombreux naturalistes ayant de quoi faire, archéologues …

Dans Scappa Flot : possibilités de plongées sur toutes les épaves prises de guerre coulées lors de  la première guerre mondiale et Navire royal torpillé lors de la seconde par un sous marin allemand vengeur se promenant dans les parages.

Les gros bateaux de pêche se reconvertissent dans la plongée … sauf un monstre partant vers le large, bateau usine non rentabilisé mais engloutissant les deniers publics… et européens…

 

Ville bien préservée avec ses rues pavées de grandes dalles de pierre et les maisons en pierre avec chacune un quai privé sur lequel il reste un palan permettant de sortir la barque.

 

Possibilité de navigation à la voile si on se permet de changer de direction au dernier moment en fonction du vent.

Donc pas de visite sur la côte ouest ni de PAPA WESTRAY, mais tour des îles par le sud puis ravitaillement en une petite matinée à KIRKWALL.

 

KIRKWALL           58 N 594 – 2 W 579 capitale des Orcades avec de nombreux magasins dans de petites rues piétonnes sympathiques mais moins pittoresques que STROMNESS

 

Remontée vers le nord contre courant de marée à défaut de vent de toute façon.

 

Arrêt pour visite aux cormorans nichants sur un îlot solitaire puis nuit dans un mouillage d’un calme irréel à contempler les moutons et les milliers de lapins nous narguant sachant que nous n’avons pas trouvé de carabine.

 

Pêche des premiers Lieus et d’une Lingue.

Au casier de beaux crabes verts pour la soupe mais bien pleins aussi pour les courageux.

Soupe aux orties ramassées par les enfants.

 

Visite aux innombrables phoques au bout d’une plage de sable et belle dune sur SANDAY portant bien son nom mais temps pluvieux puis venteux ne permettant pas de rester à ce mouillage pourtant atteint de dure lutte avec échouage sur les hauts fonds en regardant les phoques de trop prés.

 

Mouillage dans le port de STRONSAY           59 N 085 – 2 W 360 au plus prés de la jetée pour se protéger du Sud Ouest annoncé qui restera Nord Ouest ce qui nous vaudra une petite manœuvre à 1 heure du matin : bien agréable de voir le soleil se lever à 2 heures avant de retourner se coucher au chaud.

En discutant météo avec les pêcheurs on se retrouve avec 14 tourteaux puis 9 de plus le lendemain (de la part de Brida et Bill nous ayant déjà offert le café la veille le temps d’une giboulée), les enfants ravis auront du mal à les finir.

Les variations météo laissent suffisamment de temps pour terminer la dixième séquence du cned :les vacances se présentent longues mais il y aura bien quelques révisions.. les jours de pluie.

 

Quelques après midi pluvieux : on se retrouve devant la télé encore plus nulle que chez nous ou bien on ne se rendait pas compte (à ne pas l’avoir à la maison.. pas de regret) heureusement qu’il y a les cassettes vidéo

Et on prépare les mouillages de Norvège avec les différents guides et les cartes du Shom

 

 

FAIR ISLE      du 4 au 10 juin

 

Après un départ laborieux sous grand voile et trinquette dans la passe, le génois bloqué accepte de se dérouler et nous filons bon plein 8 Nds dans le brouillard.

Super, malgré une bonne grosse houle, en espérant pouvoir nous arrêter à l’abri pour une nuit ou deux à 

 FAIR ISLE      59 N 323 – 1 W 363.

 

Arrivée dans le brouillard, c’est fantastique et superbe, enfin des falaises vertes avec les macareux qui nous regardent entrer au port sur la falaise éclairée par un rayon de soleil tardif mais enchanteur.

 

L’île propriété de la Scotland Trust est une réserve d’oiseaux coupée en deux parties, au nord le quai et l’observatoire, au sud les propriétés des « crofters » installés par l’état pour élever des moutons et conserver cette île petit paradis à mi-chemin entre les Orcades et Les Shetlands mais où il faut encore savoir vivre au rythme de la nature quand la météo retient le ferry et les avions à terre ou que les éoliennes ne veulent pas fournir plus d’électricité et qu’il ne reste que le groupe donnant le courant de 7 heures à 22 heures (l’hiver y est long !)

 

Sans carte de détail mais avec le croquis de Nicolas et Dominique et les indications du maître de port de STRONSAY on trouve facilement l’entrée.

Depuis le passage de Chaski ils ont ajouté un feu d’alignement et à notre grand plaisir un « break water » sans lequel il serait invivable de rester avec la belle houle qui entre et ressort !

On prend une place sur l’ancien quai histoire de bien noircir la coque contre les pneus bien que l’on laisse les amarres souples et longues.

Les 2 grands ne demandent pas leur reste pour partir courir sur la plage de sable tandis que Coralie préfère rester dans son antre.

Sur le nouveau quai le Ferry Good Shepherd IV est à l’eau et Simoon voilier anglais qui va devoir migrer le temps de débarquement d’un autre ferry apportant une équipe de 4 plongeurs avec tout leur matériel pour remettre en état le plan incliné ( slip) du ferry.

L’équipe de chez Malakoff nous tiendra compagnie toute cette semaine et nous aurons bien du mal à nous arracher à leur compagnie même bruyante dès 6 heures du matin.

Ils nous porteront près du voilier un groupe électrogène et une scie sauteuse : plus d’excuse pour attaquer l’isolation et passer un bon coup d’aspirateur, nettoyage de printemps oblige.

Ils prêteront leur skate board aux gamins avant que ces derniers ne se fassent prêter en plus une patinette par le voilier finlandais Kriistina.

 

Le responsable du quai Brian originaire d’Afrique du sud vient nous soutirer 6£50 pour 4 jours officiels, pour autant de semaines que l’on veut pour lui.

En échange d’un café il nous présente au couple de l’observatoire d’oiseaux pour que Holly puisse nous conduire en camionnette à l’école où il a pris rendez vous avec l’institutrice pour l’après midi même en ayant peur que l’on s’en aille.

Il va jusqu’à offrir un bouquet de fleurs à Frédo en signe de bienvenue.

 

Semaine bien occupée par les allers et venues de nombreux voiliers, jusqu’à 5, du jamais vu ici et même la visite des douaniers laissant Brian stupéfait.

 

Après l’école donc où on présente notre voyage aux gamins, connaissant la France par la Révolution et la guillotine ! on se rend vers le bout de l’île où résident les 70 habitants.

Pour rencontrer John et Betty amis de Dominique et Nicolas de Chaski depuis leur passage en 90.

John est en fait le photographe rencontré à l’école mais fallait le savoir !

 

On parle informatique, photos numériques et voyages : les heures s ‘écoulent à vitesse grand V

 

L’île ne parait pas bien grande avec ses 6km sur 2 mais il faut de grandes promenades pour approcher les oiseaux : les Macareux sont tout proches et peu farouches, les Fous de Bassan nichent sur un îlot trop éloigné pour bien les voir mais on devine leur nombre et leur vol si caractéristique. Les enfants continuent courageusement à photographier les nids :même les œufs des Skuas pourtant bien protégés.

Les Labbes arctiques nous font leur manège d’oiseau blessé pour nous attirer loin de leurs œufs mais le plus souvent attaquent aussi, tout comme les Sternes dont le nombre et les cris stridents font reculer les plus vaillants.

Les Huîtriers Pie braillent toujours autant signalant à leurs poussins de ne pas bouger ce qu’ils font très bien au risque de se faire marcher dessus par 4 Jougla avant que Fred ne les signale.

 

On rencontre des bateaux de toutes nationalités et de tous types, la majorité allant en Norvège.

Sauf Kristiina Finlandais partant pour son Tour en 3 ans : direction l’Islande puis en passant par les Grands Lacs, Le Mississipi …(un peu court mais tentant pour une autre vie !)

Des échanges d’impressions se font souvent en anglais ; parfois en français :entre français pas si rares que cela !

On découvre que le poêle peut marcher à la gîte en mettant le goutte à goutte sur cardan.. Fred a un hiver pour réaliser ce chef d’œuvre et moi faire suivre l’info en Europe du sud.

 

Après une corvée de chiottes : détartrage et changement de joints qui nous prendra la matinée on a juste le temps d’aller téléphoner à l’autre bout de l’île avant de s’apercevoir qu’il y a une cabine plus moderne à l’observatoire voisin.

On passe à la boutique du village faire quelques courses (lait sur réservation) et on fait le retour en mini bus heureux d’éviter l’averse et les gamins d’économiser un aller car le soir on y retourne pour dîner chez Jessie et Danes, la maitresse.

C’est incroyable de rentrer se coucher à 23h30 en plein jour avec le soleil à peine couché.

 

Une visite au musée local qui ouvre sur demande ou pour les bateaux de croisière (la croisière s’amuse et descend à terre mais seulement quand ce n’est pas trop houleux), très intéressant et complet pour une si petite île , vie des crofters, tricots point caractéristqie de Fair Isle : soutien de l’économie locale, étude du patois local, biologie géologie, tout cela avec beaucoup de photos de la Reine et du premier Proprio de l’île lors d’inaugurations quelconques (achat de la première tricoteuse automatique, fermeture du phare automatisé …)

 

 

Bon, il faut tout de même bien y aller : avec vent portant, grand rangement on part vers

 

 

Les SHETLANDS       du 11 au 20 juin

 

Atteintes à notre plus basse moyenne, on partait plutôt bien mais à mi chemin plus de vent et courant de travers voir dans le pif donc vitesse de 1.5 à 2 nœuds et oui !: moins de 4 km/heure et avec une houle beurk et un temps couvert et froid.

Heureusement les Fous de Bassan viennent nous frôler ainsi que des Sternes et des Fulmars : comme on aimerait être des oiseaux !

On s’arrête à GRUTNESS 59 N 525 – 1 W 167, première baie où le Good Shepherd vient se ravitailler tous les 2 jours

Malgré une toute petite houle la nuit claire est excellente et après une bonne douche et un salut au Good Shepherd on part caresser les poneys des Shetlands et admirer la mer du haut des falaises (une mer plate après la marmite d’hier, à peine croyable).

 

Une bonne navigation sous voile sans arrêt suffisamment attrayant jusqu’à Lerwick

 

On ne visitera essentiellement que LERWICK        60 N 092 – 1 W 085 pour faire le ravitaillement aux deux supermarchés en plusieurs visites à chacun.

Le SAFEWAY : dans la première baie où l’on mouille le premier soir pour aller acheter le pain du lendemain petit déjeuner, avec contrôle des différents prix de produits nous intéressant.

Le tour de la ville est vite fait avec un passage au COOP du côté opposé (au Nord).

Pique nique dans le parc du Fort, visite à l’unique ship shandler (matériel de pêche, sciure à fumer, seau), achat d’un plat tout neuf, d’un fusible et retour par la boutique Free taxe (juste pour info) et le parc de jeux.

Arrêt au SAFEWAY pendant que les enfants jouent sur la plage : remplissage de 2 chariots, mise en sacs, débarquement dans l’annexe après que Fred ait ramené les enfants à Ulisse et soit revenu avec les bottes pour embarquer au niveau d’un plan incliné légèrement glissant mais pas trop, débarquement à 10 bras par le franc bord, désensachage puis … rangement un peu partout (tout cela en évitant les quelques averses !).

 

Le port se trouvant à mi-chemin des 2 supermarchés mais le COOP étant accessible avec l’annexe, on va au port une journée heureusement ensoleillée et mer calme nous permettant d’aller accoster au quai proche du parking du COOP après avoir salué les « fair isliens » venus se ravitailler avec le Good Shepherd (encore lui / encore nous) En effet, toutes les 2 semaines : le jeudi le ferry fait le long trajet pour un ravitaillement plus complet des habitants désirant passer les 2 fois 4heures 30 en mer.

A nouveau deux gros chariots et retour de Fred seul (plus de place dans l’annexe) au grand plaisir des enfants qui se font offrir une glace « pour la route ». Débarquement et rangement : il reste un peu de place !! parce que Coralie est encore petite et qu’elle n’occupe qu’une demi- couchette l’autre moitié servant de stockage des sachets de graines et pâtes, riz …

 

 

Visite du musée gratuit : trop fourni pour les enfants qui capitulent en jouant à regarder des photos anciennes sur les ordinateurs ; vraiment TRES intéressant et complet.

Malgré le maître de port qui nous garderait bien en nous proposant la météo chaque jour, les clefs des sanitaires au club de voile(douche et machine à laver avec petites charges) nous offrant un livre sur le port de Lerwick en s’excusant qu’il soit en anglais (cela nous fera du bien !) on repart après le plein d’eau teintée ferrugineuse et de gas oil (à pieds) dans les 6 bidons vides (moins cher qu’en Norvège).

 

On attend une météo favorable à l’abri de l’île de BRESSAY où une dizaine de phoques squatent le port

Malgré une première attaque des Sternes lors de notre recherche de bigorneaux bien gros on fait des coques énormes au fond de la baie, très bonnes malgré une espèce de vers les parasitant et que nous retirons parce qu’on ne le connaît pas dans nos livres.