Dimanche 7 novembre  1999          Portimão                   37 N 070 – 8 W 310

 

Région de l’Algarve bien touristique.

Accueil des Carlochons avec Tara. Les filles sont très intimidées, Océane essaie de savoir si c’est normal de se sentir timide quand on retrouve des amis.

 

Soirée de retrouvailles.

 

Village de Ferragudo.village typique mais ressources restreintes

Portimão marché tous les jours…en annexe puis à pieds

Balade sur la grande plage de sable

 

Fred courses avec Carlochons à Lidl, on ramène tout dans le caddie (tout terrain) jusqu’à l’annexe parquée près des quais des pêcheurs dans la vase de l’égout.

Frédo Émail au bureau du port, récupération sans problème une fois que l’on a trouvé le bon bouton ( travail intuitif sur un écran portugais et un clavier qwerty)

 

Enfants bain avec copains anglais Jimmy 13 ans et Alexis 10 ans mais eau froide, font un peu de planche de surf.

On se met à l’heure portugaise, soit une heure de moins qu’en France sinon c’est trop compliqué pour les courses. Loïc laisse sa montre à l’heure française on saura donc à chaque fois quelle heure il est en France (ce qui ne nous empêchera pas d’oublier d’allumer le téléphone...)

 

Voilier Cacao, Pierre et Christine, on s’arrête pour avoir des renseignements sur la Réception de cartes météo puis Mini M, SFR, Photo numérique, La Rochelle. On prend une mousse...

Retour sur Ulisse tardif (18h30), enfants inquiets mais installés devant des cacahuètes et coca en apéro, Loïc « je sais faire le petit déj, mais quand même pas à manger ». Comment on aurait fait ? … C'est reparti pour connaître la différence entre « parents indignes » et « bourreaux d’enfants » à se demander où ils ont entendu ce genre de réflexion.

 

Supermarché Modelo à pied, pour des méditerranéens réputés lents à l’ouvrage les Portugais sont même ouverts le dimanche et jours fériés … ils sont en train de rentrer en plein dans le système de consommation avec emprunts bancaires à la consommation … dommage pour eux

Lidl chaussons pour toute la famille sauf Océane.

 

Balade sur la plage avec Tara, beau coucher de soleil sur les rochers et falaises percées, on passe à quatre pattes dans le plus petit tunnel pour aller sur la plage suivante.

Fred va en ville avec Carlos et Coralie, ils ont peut-être trouvé pour remplir la bouteille de gaz française mais la semaine prochaine seulement car celui qui le fait est en vacances.

Gros problème que ce gaz; cela a au moins l’avantage de rapprocher les bateaux, discussions pour inspecter les installations et astuces de chacun.

Dans chaque pays on trouve un système différent, et on va nous parler de normes européennes …qu’est ce que cela va être plus loin.

Nous comprenons mieux les tours du mondiste qui pensent ouvrir un musée avec les prises électriques, les embouts de gaz et d’eau…

 

Frédo va en ville seule avec le mini vélo des carlochons ce qui a le mérite de faire rire les ouvriers cap-verdiens du chantier de la marina.

On finit par connaître tous les supermarchés et même la bibliothèque grandiose par son modernisme plus que par sa taille. Des ordinateurs pour consulter les emails en temps chronométré ( pour partager entre tout le monde) mais libre d’accès, malheureusement ça rame et nous arrivons juste à lire un message très court de réponse d’Henk.

 

On envoie aux copains le journal sur disquette . Henk le met sur site Internet parce que sur orbite il n’a pas encore la solution!

Rendez-vous sur ifrance.com/ulisse : on est les seuls à ne pas pouvoir le consulter… tristes mais tant mieux pour vous

Et puis on ne désespère pas de trouver un serveur international et gratuit (rêveurs les voileux !)

 

Les parents profitent d’un après midi pour laisser les 3 enfants sous la surveillance de Jo et Michel d'Ana Hata et font le tour des magasins sous les giboulées pour Noël.

 

Samedi 11 décembre: puces nautiques, chacun pose sur les pontons ce qu’il veut vendre mais pas grand chose car chacun s’est déjà pas mal allégé au fur et à mesure de ses navigations. Loïc achète une canne à pêche avec moulinet manuel à 15 Fr.

On remarque que l’échange et le don se pratiquent assez couramment tout comme les contacts qui paraissent plus vite amicaux entre gens de voyage à voile.

Nous pensons que c’est dû au fait que l’on partage les mêmes galères même si les embarcations sont toutes différentes. Entre deux arrivées ou deux départs il faut faire le tour des choses indispensables à communiquer à ceux qui deviennent très vite des amis.

On ne peut pas rester anonyme à moins de devenir de vrais sauvages ou des solitaires.

 

Comment le temps passe-t’il si vite?

 

Aujourd’hui on a fait « bleu »!

- 5 à 7 km à pied pour aller chercher des coques dans la lagune d’Alvor :

départ 8h30 9h : Michel Jo Frédo et les 3 enfants le long de la plage de Praïa Da Rocha

Fred y va en annexe malgré la mer houleuse

les gamins s’amusent à se cacher dans chaque grotte et à passer plusieurs fois dans les tunnels creusés plus ou moins naturellement sous les falaises

Sans plan ni GPS on a bien marché et on s’est très bien retrouvé.

Coralie ne se fait porter qu’à la fin sur la route car on a peur que Fred ne s’inquiète de ne pas nous voir arriver.

Petit port qui devait être typique mais commence à se surcharger en immeubles et magasins à touristes. Il faut dire que les seuls bistrots et snacks pleins le sont par des étrangers.

De grands hôtels partout et des quartiers résidentiels désolants.

Tout le monde a bien gratté, on n’a pas pu approcher les cigognes, on a juste pu voir leurs empreintes (d’après Loïc :elles doivent avoir de l’antidérapant en dessous ).

Midi : pique nique avec un petit feu pour faire plaisir à Loïc car il n’y avait pas de sardines à mettre dessus.

De très nombreuses aplysies mortes sur le sable et à l’estran après avoir pondu semble t-il.

Coralie repartie avec Fred ; bien harnachée dans la fourrure polaire de Frédo et un gilet de sauvetage.

Dés qu’elle nous voit sourire, elle croit que l’on se moque et râle (comme les grands). Elle s’endort dans l’annexe pourtant peu confortable avec les vagues et reste y dormir le temps que Fred range et prépare le thé avec un gâteau au yaourt. Puis douche chaude avec son papa pour se réchauffer.

 

Au retour on ramasse des citrons et des amandes qui agrémenteront les confitures d’oranges amères

On découvre même un élevage d’autruches qui explique que nous ayons vu de la viande dans les supermarchés.

Les grands ne voient pas la longueur du chemin entre les cueillettes et les photos de la côte très jolie de roches rouges et ocres. Ils escaladent et surtout racontent leur vie : Océane à Jo et Loïc à Michel.

 

On goûte, on va prendre la douche au club.

On joue à Bambou sur l’ordinateur, on fait même de l’anglais sur Adi

 

Pour le petit déjeuner Loïc a découvert la recette du Pan-cake dans le journal de bord des filles De Neuville (Damien 2 : Fleur de Tendresse). C’est bien pratique car il nous les fait cuire quand il n’y a pas de pain. C’est un peu long sur la plaque électrique mais on retardera l’heure de la rentrée en classe s’il le faut.

 

Enfin les vacances de Noël.

Pour fêter cela le dernier après midi se passe à la bibliothèque de Portimão.

Heureusement que les enfants marchent bien car exceptionnellement elle ferme à 16h00.

On peut regarder le site ifrance.com/ulisse : super, lecture des Email mais impossible de les mettre sur disquette.

Les enfants regardent un dessin animé en portugais.

 

Arrivée de Catherine avec Marianne et Jean-François : 1700 km … pauvre 106.

 

On retourne aux coques moins d’une semaine après la première : bonjour les courbatures

Coralie a du mal à revenir et ses parents doivent assurer avec leurs larges épaules.

 

3 jours plus tard on retourne à mi-chemin pour un pique nique et chercher de la terre rouge : Coralie n’apprécie vraiment pas et ne veut pas croire que le chemin sera plus court. On y arrive malgré tout et après le pique nique : balades escalades dans les canyons et petit bain pour oublier la fatigue.

Didier nous rejoint en bus depuis Toulouse. Plus de 20 heures ..

Pour Noêl comme promis aux enfants Poulet grillé au feu de bois sur la plage de Ferragudo. Cette fois ci nous faisons attention de nous garder le poulet au piri-piri au lieu de le donner par erreur aux enfants puisqu’ils ne s’en aperçoivent même pas quand on leur donne le meilleur !

 

En soirée on rentre tous les 9 en annexe avec un moteur hors bord accélérant au tourne vis …

Petite pièce cassée qui va nous donner une excuse de plus pour rester ici mais qui va nous permettre de rencontrer des locaux.

 

Dîner de Noël avec des cèpes cueillis par les enfants Frédo et Jean-François à Alvor (en voiture cette fois ci)

Champagne et vins français

 

Le matin après ouverture des cadeaux départ de nos 4 martégaux en 106 moins chargée mais lourde de soleil et de mer bleue.

 

Pour nous barbecue de Noel avec tous les autres bateaux sur l’esplanade du club. Des discussions en anglais avec une nouvelle rencontre d’un couple écossais / irlandaise Bill et Ann de Faï Tira.

 

31 décembre 1999

Classiquement passé en famille : avec une grande partie des préparations faites par les enfants.

dans l’après midi aller retour en ville et Modelo avec Océane, en vélo pour les derniers achats, pauvre vieille mère qui n’a pas les mollets de sa fille

 

Fin du repas sur le voilier Silicea avec lancer de fusées périmées mais toutes en état de marche une fois que Fred et Renaud ont compris le mode de fonctionnement. Feu d’artifice sur Ferragudo face à l’esplanade de Praïa da Rocha noire de monde.

 

 

 

 

 

1er janvier 2000 :                       

 

Pique nique sur la plage de Ferragudo, Carlos a fait tout le tour de Portimão pour trouver du poulet un jour férié … Plus têtu que ce qu’il paraît, il nous en apporte et nous devons retourner chercher le piri-piri oublié au voilier ainsi que le Coca. Loïc s’occupe d’allumer le feu et de l’alimenter.

17h00 il commence à faire frais, café – whisky sur Silicéa.

 

Monchique avec le carrosse des Carlochons, super virée avec les gamins ouvrants grands les yeux pour apercevoir en premier qui une poule qui un âne, qui un arbre fruitier et les autruches alors…puis la route monte en virages et cela se calme.

On ramasse quelques champignons dans une forêt de chênes lièges et eucalyptus.

Végétation : mélange incroyable de bananiers, d’orangers (kilo de mandarine à 10$ soit 0.30 Fr.) au milieu de chênes, de pins avec au sommet une grande forêt d’Eucalyptus.

Malheureusement il fait frais, on a même le droit à la balade dans les nuages qui fait bien rire les gamins mais nous coupe un peu la vue sur la vallée.

Retour par Silves pour visiter le château. Vu un champ de cigognes sur un des méandres du Rio Arade.

L’arrêt permet à Fred de ramasser des pissenlits mais ils se révéleront très amers : dommage.

Grandes propriétés, orangeraies sur plusieurs hectares « comme là-bas dit ! ».

 

Orage de grêle qui recouvre assez vite le bateau. Un bonhomme de grêle se construit sur notre cat way et sur Trinity.

Puis une bataille de boules de grêle se déclenche entre Loïc, Arie le voisin hollandais, le catamaran australien, le voilier anglais Sea Soldier. Loïc manque plusieurs fois de se retrouver à l’eau.

Frédo aussi mais, elle, sans la bataille juste en serrant trop son virage pour aller photographier un chalut devant Ferragudo où la plage est blanche de grêle.

 

 

De Portimão au Rio Minho      janv fev 2000

 

 

Depuis quelques jours Coralie demande quand on va partir en « écorce » ou voir d’autres copains.

Les grands ont envie d’aller à Lisbonne et tout simplement de changer d’air.

 

Alvor                                                                                        37 N 077 – 8 W 359

 

Ça y est nous sommes à nouveau au mouillage libres de tout ponton. Les enfants s’en accommodent en faisant leur courrier, agendas souvenirs et en attendant les sorties en ville, la marée basse pour aller aux coques.

 

Ils peuvent alors se défouler au grand damne des parents et des poteaux laissant un front bleu à Coralie (voir «Loïc ne contrôle pas ses mouvements »).

 

Loïc a ressorti sérieusement sa trompette et Océane sa flûte

Coralie aimerait être grande comme eux pour choisir son instrument car avec simplement un xylophone elle a du mal à nous faire deviner le morceau qu’elle joue

 

Cap Saint Vincent sous ciel très gris avec de gros nuages noirs …(3 vilains grains sur le radar)

On sort les gants pour Frédo et le bonnet pour Fred.

Le poêle a du mal à s’allumer : noyé, il ne repart que difficilement ? Vent ou pas? il ne veut pas que Frédo regarde sa combustion par 3 fois mini - explosion interne qui fait ouvrir le couvercle comme une coquille Saint - Jacques à chaque fois qu’elle a le nez dessus en surveillance… on rigole bien! ,puis il  redémarre seul et tient toute la nuit sans autre signe de susceptibilité.

 

Pêcheurs remontant un filet avec le barquet à couple malgré une bonne houle

Entouré de Fous de Bassan et quelques dauphins ; quel boulot !

 

Sines                                                                                      37 N 570 – 8 W 519

 

Cours des grands pendant que Fred va tchacher et prendre un café chez les voisins avec Coralie qui en perd la voix ! (Louise Canadienne et Georges Portugais,  celui-ci navigue depuis toujours, ses parents ayant un gros chantier naval à Nazaré).

Balade en ville, petits quartiers sympas, marché couvert plus petit qu’à Portimão mais toujours d’aussi beaux poissons, fruits et légumes, retour par le port de pêche.

On se met petit à petit au portugais.

 

Les enfants ont vraiment envie de se baigner avec ce grand soleil, ils se baignent … eau à 14 °C

Et se rincent dans le cockpit avec l’eau trop chaude de la bouilloire. Apéro au soleil.

 

Sessimbra                                                                               38 N 265 – 9 W 064

 

Promenade sac à dos avec le pique nique pour le château qui domine la baie. Bonne grimpette jusqu’au sommet. Muraille encadrant une église, un cimetière (ce qui à le mérite d’attirer du monde le dimanche)  avec juste un coin fortifié à l’intérieur, superbe vue sur la baie, Ulisse tout en bas.

Retour par les champs avec arrêt pique nique que l’on ne risque pas de rater car depuis le départ les gamins ne pensent qu’à cet arrêt.

 

Préparation du gâteau d’anniversaire avec mousse au chocolat.

Les enfants s’enferment à l’avant pour se maquiller en cachette et cela nous fait des vacances.

 

23 janvier anniversaire d’Océane contente avec son papier à lettre de Mulan, Loïc bien fier de la housse en cuir qu’il a fabriqué pour la flûte de sa sœur car elle ne se doutait de rien malgré les nombreux appels à l’aide lors de la mise en œuvre.

 

Setubal                                                                                    38 N 312 – 8 W 534

 

Rio Sado, arrière pays faisant penser aux Alpes.

Essai d’entrée dans la marina mais pas de place pour notre longueur – largeur, c’est minuscule.

Marché à deux pas, beaucoup de monde : Coralie ne nous lâche pas la main, des poissons énormes, plus gros que tous ceux que l’on n’ait jamais vu.

Essais photos pour avoir les azulejos sur les murs mais ce n’est jamais évident au milieu du monde.

 

Départ pour Troia : presqu’île reliée par le ferry. Essai de bétonnage par 5 immeubles tours dont 2 vont devoir être écroulés car ils s’enfoncent dans le sol sablonneux. Promenade dans la lagune à marée basse à la poursuite des alevins toujours pieds nus car nos bottes sont trouées… et puis avec ce grand soleil, on se baignerait presque.

 

Cap Espichel, beau souffleur dans la falaise mais plus de vent même pour le spi qui pend.

Baie de Lisbonne (embouchure du Tage) au moteur. Nombreux voiliers rentrant du week end.

Mouillage face à Cascais           38 N 419 – 9 W 249

 

Lisboa                                                                                     38 N 453 – 9 W 053

 

Le Tage: c’est aussi long à remonter que le potage à boire pour Océane. Arrivée à Marina Expo après avoir longé toute la ville, une belle vue du Sud depuis le Tage sous un beau soleil.

Bonnes balades sur le site Expo 98, jeux, Pyramide, Parque do Gil et Jardins da Água.

Aquarium grandiose, on y passe 2 heures; Grand bassin central où se côtoient des monstres, autour duquel 4 bassins ouverts pour les 4 océans, quelques oiseaux, des pingouins et des loutres que l’on peut voir nager par en dessous.

Courses au centre commercial Continent de Vasco de Gama : on se croirait chez nous : Décevant et cher à part les promos.

Centre décoré sous le signe de l’eau avec des ascenseurs vitrés, côté mur avec des poissons des ancres …imitant la vision sous-marine, des rails avec poissons et plongeurs suspendus au plafond …cela occupe les mômes et les parents.

 

On réussit même à demander à un portugais de bien vouloir nous recharger notre carte de téléphone mobile avec sa carte bancaire. Ici ils utilisent une carte « Multibanco » comme porte-monnaie électronique (achats, bars, restau, parkings…) qu’ils rechargent avec leur CB.

Pendant que les 3 malheureux enfants s’installent dans le chariot pour regarder un dessin animé dans une vitrine…

 

Carcavelos en bus puis en train avec Carlos. Marché des gitanos. Retour à Lisbonne pour midi : restau au grand bonheur des enfants.

Bonnes balades en ville :

Montée au quartier del Chiado par les escalators du métro, pour la photo de Loïc avec Pessoa.

Descente à pieds, puis remontée à travers le quartier Alfama jusqu’au château Sao Jorge ( vues imprenables sur Lisbonne).

 

Marché de Moscavide : bonne petite marche sans râleur malgré la longue ligne droite à travers l’Expo

 

Café tardif au soleil avec Renaud - Peggy P’TIT MORGAT et Ludo - Isa ASKOY www .askoy.pf : Echange d’infos puisqu’ils sont là depuis 1 et 3 mois sur le départ pour le Brésil (eux aussi) on voit que nous ne sommes pas les seuls à avoir un planning très élastique.

Et le monde est petit : ils ont rencontré KRANTOK de p’tit Jeje en Corse l’été dernier.

 

Cybercafé gratuit dans l’enceinte du Pavilhão do Conhecimento.Il faut découvrir les Macintoshs en Portugais.

 

Les enfants au pavillon de la connaissance s’éclatent comme des petits fous, essai de déplacement en apesanteur pour Coralie, constructions avec clef de voûte pour les grands.

Jeux de ballon, de tennis et d’adresse… On y passe  2 heures sans s’en apercevoir.

 

Balade dans Lisbonne vide le week-end par rapport à la semaine, tout le monde promène sur l’Expo à l’air pur et au calme.

 

Docks de l’Alcãntara, le Musée de Cire où on se régale avec les navigateurs sans savoir qu’il y des salles avec un monstre marin et des horreurs : Coralie vraiment pas fière devant les bruits et les squelettes mais heureusement on finit avec Blanche Neige et Astérix pour rassurer les esprits.

 

Montée dans les quartiers du Bairro Alto en traînant les chaussures,jusqu'à l'arrivée à un square où les balançoires et le toboggan font oublier la misère du monde, puis au jardin botanique superbe qui réconcilie chacun (des enfants) avec la course à pieds.

Des dizaines d’espèces gigantesques pour 3 Fr. l’entrée. Ainsi que quelques plantes carnivores dans une serre.

Très belle vue du belvédère São Pedro de Alcãntara

 

Vila Franca de Xira                    38 N 572 – 8 W 592

Remontée au moteur entre les bancs de sable sans encombre grace aux cartes prétées par Marina de La Marina Expo

Mouillage devant le parc de la ville, puis sur les instances d’un local amarrage au ponton.

Parc mignon tout plein, isolant de la gare et donc du bruit des sonneries d’alerte et des Klaxons des trains rapides, belle gare avec Azulejos.

Plantes nombreuses, jeux pour enfants neufs (gardien en uniforme qui surveille), volières avec Paons, faisans, canards, tortues, colombes, pigeons et cochons d’Inde.

Marché couvert avec de beaux Azulejos dont un âne à 5 pattes.

Bibliothèque Municipale super moderne avec accès Internet, de nombreux livres pour enfants plus récents qu’à Portimão. Un ordinateur et une télé mais aussi un coin Légo et petites voitures, très nombreuses BD dont Astérix, Luky Luke. et Corto Maltesse.

Frédo trouve Le nouvel Obs avec un document sur les ados … on vieillit !!!

 

Visite d’une expo sur les dessinateurs portugais illustrateurs de journaux : pas triste leur avis sur l’Euro, le Timor et leurs politiciens (même si on ne les connaît pas).

 

Retour au bateau par le marché où l’on commence à connaître du monde et pouvoir faire des progrès en portugais.

Bonne balade jusqu’au centre équestre à 2 - 3 km

On rate une démo avec les taureaux au grand désappointement des enfants mais on peut les caresser ( les chevaux) alors c’est déjà bien.

On passe derrière une haie de HLM avec des pigeonniers et des bidonvilles (encore nombreux on le verra plus tard en voiture à Lisbonne)

 

Seixal                                                                                    38 N 387 – 9 W 065

 

Balade en « ville » dont on a  vite fait le tour et jusqu’à Corroios pour voir le moulin à marée sans grand intérêt et pas beaucoup d’eau alors demi-tour. grande lagune avec des chantiers et beaucoup d’épaves

Nombreux oiseaux pas faciles à approcher, par contre bancs de muges sautant en tous sens se cognant même dans l’annexe.

Petit marché tranquille, avec une marchande d’oranges du pays qui tombe en contemplation devant les enfants, leur offrant des mandarines, caresses à « amorosos » Loïc bien embêté de ne pas comprendre !

Après midi sur la langue de plage coté Lisbonne : ruines d’usines de conserves de poissons et de moulins à marée.

 

Retour à Lisbonne, venue de Jacques avec Isa et Fabien.

Balade sur le site de l’expo, noir de monde le week-end.

Bagages à la « Residencial » il aurait été plus facile de la trouver de jour mais on y arrive et elle est « clean » avec un présentoir plein de pubs dont les plans des bus et métro …

 

On tente le bus tous ensemble mais avec Fabien aux heures de pointe il fait trop chaud.

On teste les grèves de bus le jour où l’on veut monter au Cristo Rei en face de Lisbonne.

Cela aura le mérite de nous faire faire un bon restau et une balade en ville l’après-midi.

Cristo Rei, la visite est fermée donc pas de vue du haut des 82m juste un beau panorama vers le pont du 25 avril et Lisbonne ainsi qu’une belle vue sur le doigt en sang de Loïc après un incident de Laguiole.

 

Visite du musée de La Marine avec Loïc très intéressé. Histoire des découvertes avec évolution des navires, un nombre impressionnant de maquettes dont un Ulisses avec un « i » encore, une salle pour les constructions modernes – explications.

Un hangar pour finir avec des navires grandeur nature et des hydravions ainsi que du matériel de sauvetage plus ou moins moderne.

 

En voiture plage de Sessimbra et la banlieue de Setubal (plus sympa en arrivant par la mer !), bain de pieds à Sessimbra, bain d’embouteillage à Setubal

Campagne autour de Lisbonne vite déserte lorsque l’on a réussi à quitter les banlieues surpeuplées et sur « hlm.inisées »

Autoroute du retour par le Pont Vasco da Gama

Une belle visite au zoo (un peu galère à regagner by bus), beaucoup d’animaux ainsi qu’un marineland avec otaries et dauphins.

 

Dernier restaurant à Cascais au soleil sur la place, avant une promenade dans un superbe parc qui renferme un mini zoo (lapins en liberté) et des jeux pour enfants au milieu d’une végétation luxuriante.

De Cascais à Lisbonne petit tour par la plage de Guincho avec de grandes dunes et de beaux rouleaux pour surfeurs.

 

20 février, descente du Tage sans enthousiasme avec un thé bien chaud. Mouillage à Cascais pour la nuit

 

Peniche                                                                                  39 N 215 – 9 W 222

 

Journée détestable à faire 2 fois la route sous un ciel gris (pour les terriens : quand on a le vent de face; on doit tirer des bords et on fait donc deux fois plus de route sur le fond de l’océan et cela dure trois fois plus de temps, dans des conditions forcément plus inconfortables et on aimerait bien être ailleurs ).

Mouillage au fond du port après les pêcheurs pour ne pas les déranger ni se faire déranger pendant notre sommeil. Dîner à 3H00 du matin en famille.

Frédo s’effondrant la première : nuit sans fond

 

Balade visite du musée dans l’ancien fort, sur 3 niveaux

Marine, métiers de la pêche

Vie à Peniche : art, dentelles, malacologie

Prisons de détenus politiques de 1926 à 1974 :les enfants n’ont pas vraiment compris que l’on puisse enfermer pour des idées …

Ville quelconque avec jardin de jeux pour enfants à côté de l’école de dentellières.

 

Nazaré                                                                                   39 N 353 – 9 W 046

 

4 bords pour 2 fois la distance (tu parles de sauts de puce).

Coralie couchée toute la journée sous la table du carré, joue, grignote mais refuse de sortir.

Nazaré accueil très sympa. Harbour master originaire de l’ »Isle of Man » en apprenant que l’on monte vers le Nord nous fait le signe de croix (encourageant !).

Rencontre de Mathilda ferro hollandais de 10m cherchant bateau avec enfants mais descendant dans le Sud.

Petit brin de causette avec un allemand remontant seul sans pilote vers Santander (on est au moins 2 voiliers) après une saison en Méditerranée

Ville, marché (premières fraises), funiculaire pour le village haut d’où on a une très belle vue sur la baie.

Femmes en costume local : jupes colorées ou noires sur multiples jupons (Fred n’a pas compté) et chaussettes de laine. Séchage des poissons coupés en deux sur des claies sur la plage.

 

Balade sur la dune, les enfants aimeraient bien se baigner mais gros rouleaux et Théo ne sait pas nager.

Dessin en souvenir du passage d’Ulisse sur le mur du port, mais les peintures de Mike, le harbour master, sont un peu sèches donc difficiles à utiliser.

 

Porto                                                                                      41 N 084 – 8 W 368

 

Après une nuit à faire du courrier tout en surveillant la route au radar.

Arrivée au petit matin à la bonne heure pour la marée et passer la barre. Alignement des feux rouges parfait même si on n’est pas très fier de raser les cailloux de l’entrée. Quai verdâtre mais propre.

Douanier arrivant pour son boulot en même temps que nous, nous dit que l’on fera les papiers après le petit déjeuner.

 

Ville calme du week-end mais beaucoup trop de mendiants de toutes sortes (toutes catégories d’âge et de condition physique plus ou moins bonne) nous mettant mal à l’aise.

Beaux monuments permettant de faire le tour architectural, baroque – néoclassique - azulejos

 

Le Porto est beaucoup trop cher pour en acheter sur place mais cela n’empêche pas d’en boire en contemplant les barques de promenade pour touristes et en se répétant que cela doit être invivable l’été.

 

Devant et le long de la gare très beaux azulejos, marché aux Oiseaux le dimanche : on se faufile dans la foule, Coralie sur les épaules peut mieux voir la multitude de perroquets, perruches et autres oiseaux ainsi que quelques varans, chiots non sevrés …

 

Visite de la Ville Sud, on monte vers un parc sympa où les vieux jouent aux dominos.

 

Viana do Castelo                                                                    41 N 416 – 8 W 493

 

Départ avec la marée du matin pour pouvoir passer la barre sans encombre. Le bateau des douanes nous fait un petit coucou à la sortie. Mer bizarre, agitée vent portant puis de face.

Équipage pas très fier mais pas anéanti, de toute façon le commandement veille.

Intervention sous-marine pour décrocher un casier pris dans la quille, on est bien obligé de se mettre à l’eau si on ne veut pas rester ancré. C’est aussi l’occasion de se laver.

Port au fond de la rivière avant le pont de G Eiffel (bof : sinon qu’il est sur 2 niveaux, trains en dessous et voitures au-dessus, plaisant aux enfants).

Discussion avec un Français préparant son bateau, il nous renseigne sur la possibilité de faire du gas-oil et le Rio Minho (rivière frontière entre Espagne et Portugal) sans eau (0.8 dans le port, c’est un peu juste pour nous) et barre infranchissable avec les bancs de sables non balisés…

 

Viana très touristique (l’été), Marché après les cours, il est difficile de choisir les marchands les mieux fournis. Quand on se décide entre deux, ils prennent sur le stand d’à côté ! en nous disant que les oranges de pays sont meilleures. Tous très souriants. Les bananes des Canaries valent celles de Madère, sardines.

 

On fait le plein de gas-oil avant la frontière (moins cher) mais il ne restait que 240 l à la pompe du port alors nous voici avec nos bidons pour aller les remplir à la station service la plus proche, heureusement il n’y a qu’une route à traverser avec Loïc tirant la roulette avec ses 20 L et Océane portant ses 10 L de super. La famille Jougla en vadrouille.

Les parents ont chacun leurs 2 x 20 L : heureusement que l’on n’a plus d’escudos ! Le dos n’aurait pas résisté à un autre voyage et que le bateau est plein, les planchers de la cuisine en sont tout soulevés.