ESPAGNE du nord        mars 2000

 

 

Îles Ciés                                                                                  42 N 135 – 8 W 540

 

Plage de sable blond, eau translucide, forêt d’eucalyptus, de mimosas et pins tous en fleurs c’est beau, cela sent bon.

Petite balade à terre, discussion avec le garde et un des ouvriers travaillant au camping.

On va regretter que cela soit une réserve à la vue des moules et des poissons dans une retenue d’eau (nombreux petits sars, gros muges, vieilles, petit congre, seiche, lieu jaune. tout cela dans une marre).

Mais voilà comme dit Loïc si ce n’était pas une réserve il n’y aurait pas tout cela !

 

Montée jusqu’au phare d’où on a une vue superbe sur l’île d’à côté « île de Barbe de Noire » c’est sûr qu’il va débarquer dans le soleil sur la plage baignée d’eau bleue. (« C'est vrai maman ? »). Pique-nique au soleil avec les oiseaux, c’est le début de la nidification.

Descente par le même chemin à travers la forêt ombragée bien préservée, quelques pissenlits pour la salade.

Tel à Manolo de la cabine,  Fred prend ses feuilles avec phrases types mais on entend mal : apparemment c’est OK pour « sabado por la mañana ».

 

Vigo / Bouzas                                                                            42 N 137 – 8 W 450

 

Arrivée au fond du port de pêche quartier de Bouzas accueil par Manolo et Adrian (8 ans) qui nous attendaient depuis 8h00 ce matin.

On se met à couple d’un chalut ne sortant pas ce week-end au fin fond du port ( où flottent de nombreuses choses graissées au gas-oil mais avec quelques muges encore vivants).

On se laisse ensuite prendre en main (il n’y a pas d’autre alternative) par Manolo.

Un café à bord, un deuxième pour lui au bar :(nous ce sera la bière avec les Churros c’est meilleur).

Promenade sur la plage de Bouzas.

Coucou à Marie, sa femme au salon de coiffure, achat du pain et bonbons par les enfants seuls!

 

C’est parti pour l’espagnol pas le temps de comprendre la première phrase, que Manolo en prononce une autre….

On récupère le dictionnaire mais on n’y trouve pas tout comme « piragua » que l’on entend « pilagua »…

On finit sur la plage pour faire faire du canoë aux enfants qui commencent à se dire que c’est bien de comprendre les langues étrangères.

Et puis télévision pour les enfants chez Manolo, Al Campo pour les parents.

 

Après le dîner petit tour en ville pour Le Carnaval. Coralie très fière dans son costume de Batman surtout qu’elle est la seule à avoir un costume complet, Loïc et Océane ont leurs masques fabriqués à Porto. Les enfants se font offrir des sucettes et bombes de neige par Marie.

 

Sortie du dimanche avec Marie très inquiète de monter sur un voilier, Manolo, Adrian et des Empenadas.

Ainsi que des citrons « tu sais les trucs pour le punch » dixit Coralie.

 

Iles Ciés avec essai des voiles mais vent un peu faible. Soleil estival.

Mouillage sur la petite île Sud, enfants et Manolo vont jouer sur la plage avant "la comida".

Il fait beau short et bain pour les enfants, Loïc se paie même le luxe de revenir au bateau à la nage.

 

Retour au port, on essaie le spi asymétrique mais sans succès, cela l’aérera tout de même un peu.

Amarrage sur une tonne des chantiers FEIRE jouxtant le Club de Bouzas.

Manolo se débrouille pour que l’on n’ait rien à payer malgré les tiraillements avec le président du club …(No problemo).

 

Fred et Manolo font le tour des magasins pour acheter divers matériels en attente; Bouées parre batage rondes, filet trémail de 50 m, matériel de pêche, ciré, bottes.

On voit pour une annexe mais malgré de bons prix ils n’ont qu’en PVC.

 

Marie se plaisant à bord vient y couper les cheveux des filles, son seul jour de repos (elle n’avait travaillé que le matin au lieu de 8h à 20h …)

Manolo a trouvé de la soudure pour 2 mois pour Fred mais il fait vraiment trop chaud : on va aller chercher en Écosse ce sera plus supportable.

 

Courses en famille à Al Campo : les enfants cherchent ce qui est écrit en français Auchan, cela occupe.

Les prix sont équivalents aux français. On trouve des tennis d’été moins chères pour chacun (histoire d’aller les baptiser dans la m.. de chien au parc et dans la poussière du port).

 

Le mardi soir après "senar" on n’a pas le courage d’aller faire le tour du carnaval avec les enfants qui sont de toute façon à moitié endormis (il est déjà minuit).

 

Anse Barra                                                                              42 N 153 – 8 W 515

 

Départ sans grand enthousiasme mais il faut bien, Manolo nous aurait bien gardé plus longtemps.

 

Préparation de la pompe d’eau de mer, fermeture des capots et dès la sortie du port rinçage abondant du pont. Cela coule jaune de pollen et gris de poussière. Mouillage pont propre ce qui est bien agréable.

Fred chasse avec les grands qui ont monté des lignes de pêche.

Frédo et Coralie sur les rochers ramassent des moules et pouce-pieds mais la marée monte et peu de moules car les 400 g de pouce-pieds prennent du temps en plus de l’escalade avec Coralie sur le dos.

Retour très chaud même Frédo se baigne (se trempe ) pour se rafraîchir dans l’eau à 13°5 C.

 

San martin de Grove BAIE d’AROSA                                          42 N 298 – 8 W 513

 

Petit vent de Sud (rare). Repas aux Iles Ons : mouillage face plage Nord bien tranquille. Cargo mouillé au large pour le week-end.

Baie d’Arosa, mouillage au milieu des plates-formes pour les moules.

 

Caramiñal                                                                                42 N 361 – 8 W 560

 

On remonte l’ancre pleine d’Ulva.

Mouillage sur l’île d’Arosa pour chasser et ramasser des coquillages.

 

Mais l’eau est très froide et vent NE nous poussent à migrer vers Caramiñal.

Heureusement nous avons une carte de détails qui nous permet de passer à travers les rochers, les hauts fonds et les parcs à moules et de gagner ainsi 1 heure. Devant Arosa 2 grands dauphins gris clairs qui ne nous accompagnent pas longtemps, les fainéants.

Le moteur donnant des signes d’aspiration d’air (accélération ) nous finissons sous génois pendant que Fred râle sur la poire de GO neuve défaillante ?

Mais les enfants finissent leurs cours sur le pont au soleil, Frédo à la barre avec le génois tranquillement déroulé, jusqu’au mouillage sur la plage de Caramiñal.

 

Marina à 30 Fr./jour, on croit rêver même si le ponton est exposé au vent d’Est Nord-Est rare ici mais qui va souffler tout notre séjour du coucher du soleil au milieu de matinée.

Cela fatigue les amarres et l’équipage qui risque à chaque montée et descente du bateau de prendre un bain. Loïc y goutte mais n’y reste pas assez longtemps pour nous dire si les 14°C lui conviennent.

Il se change vite pour aller courir au parc de jeux tout proche, et les habits rincés seront secs au retour grâce au soleil et au vent.

 

Un cybercafé en ville 1 heure 150 Ptas (8 Fr.) puis 125 la seconde heure "por la mañana" / 200 Ptas "por la tarde" mais de toute façon "por la tarde" il y a trop de monde et trop de bruit.

Frédo y retrouve Alexandra de Gryllos III catamaran de course de 60 pieds aménagé pour la croisière avec départ cet été pour le Brésil. Alexandra et Karl sont Autrichiens.

Balade jusqu’au Col grâce à l’invitation d’Alexandra qui nous emmène en voiture et nous promène ensuite jusque la dune de Corrubedo.

Les gamins s’éclatent en voiture à regarder les vaches, les chevaux et admirer les arbres. Superbe vue de la Ria d’Arosa depuis le belvédère, en montant la végétation change comme à la montagne, on s’y croirait et en plus il y fait très froid avec le vent du Nord.

Puis retour à la mer avec Corrubedo où les enfants se roulent sur la dune, cherchent à voir les oiseaux du parc naturel mais il est un peu tard et ce sont surtout les moustiques que nous trouvons.

Retour au port, au club house pour un verre de vin apéro à 100 Ptas (4 Fr.) ou une bière au même prix, petits grignotages en accompagnement compris. Les gamins ne quittent pas l’écran de télé des yeux sauf pour nous piquer de quoi grignoter.

Les gérants tout jeunes leur cherchent les chaînes satellites avec dessins animés; il faut dire qu’ils sont bons spectateurs et les éclats de rire de Coralie font sourire les visages les plus fermés.

Corrubedo                                                                                42 N 345 – 9 W 035

 

Petit vent arrière pour décoller du port en milieu d’aprème après les adieux, le café …

On monte la voile dans le port devant les cargos déchargeant des thons dans des filets (hier les plus gros étaient gruttés attachés par la queue) vidés dans des camions bennes ouverts qui vont traverser ensuite la ville jusqu’à une usine… Chaîne du froid ?

 

Navigation tranquille avec visite de La Douane. Deux douaniers montent à bord, laissant Ulisse naviguer sous voiles vers la passe de sortie.

 

Cap Finisterre                                                                          42 N 554 – 9 W 150

 

Ne me dites pas que  l’Atlantique ! !

 

Depuis le temps que l’on rêve de cet océan avec des vents constants et une mer régulière, on se retrouve dans une marmite avec vent tournant, montant faiblissant et remontant.

Obligés de continuer au moteur alors qu’il y a un avis de vent fort : fait chier ! (je l’écris !)

 

On fait les derniers bords devant le Cap Finisterre en compagnie des dauphins 3 couleurs (dauphin commun) et d’un voilier avec 4 mecs et voile d’avant en Kevlar.

On tient ces derniers qui font de longs bords au large jusqu’à ce qu’ils mettent le moteur et nous laissent sur place.

Notre hélice est décidément bien faible contre le vent (courant ?) (on fait moins de 2 Nds).

 

Ils vont au port mais le quai est agité, le fort vent NE rentre en plein et nous préférons le mouillage dans le sable face à la plage calme.

 

Longue promenade derrière la dune, à l’abris il fait presque trop chaud. Village du Finisterre pas terrible.

 

Corcubión                                                                                42 N 567 – 9 W 109

 

Le vent s’est relevé très fort 7-8 NE et a tourné un peu, on essai le port mais il n’est pas plus abrité donc on fait demi-tour en s’apercevant que l’on n’est pas très manœuvrant au moteur. On se dirige vers le fond de la baie : Sardineiro ou Corcubión

 

Aux vues des IMRAY c’est vers Corcubión mais pas très rapide le Ulisse ( Un sac filet, genre sac à patates est entouré autour de l’hélice !!!!). Heureusement que c’est un voilier, on attache tout, on monte la trinquette et on s’équipe. À force de virement, bateau vautré par le vent, on remonte jusqu'en face d’une usine au fond de la baie devant le village où on mouille à l’abri. Les enfants qui ont bien joué pendant ce temps sortent déguisés Loïc en Océane et Océane en Loïc. Coralie perplexe les regarde intriguée toujours égale à elle-même.

C’est joli jusqu’à l’usine qui fume bien noire mais en lui tournant le dos on est bien.

 

La météo ne se décidant pas à donner autre chose que du vent fort Nord, Nord- Est, on attend !

 

Tour en ville pour téléphoner, pas possible de se faire rappeler dans les cabines (dommage).

Un papi nous demande où on va avec nos enfants qui nous amènent l’annexe ; il nous dit que c’est bien mais d’être prudents.

 

Caramiñas                                                                               43 N 081 – 9 W 104

 

Navigation des vomisseurs.

On salue le club trop cher et on va au mouillage au fond de la baie.

Nuit tranquille en dehors des odeurs de l’usine de poissons.

 

Lage                                                                                        43 N 133 – 9 W 000

 

Navigation sans vomisseurs.

Petit grain mais vent de Sud Ouest ou quelque chose dans le genre, en tout cas portant ça change.

Petite manœuvre pour décrocher un casier pris dans la quille mais en reculant grâce au vent pas besoin d’envoyer Fred à l’eau.

Mouillage dans le petit port de pêche côté plage. Promenade sur la dune derrière le village avec des maisons en pierres de taille, d’autres très modernes donnant un ensemble assez hétéroclite mais agréable et sûrement touristique l’été.

 

La Coruña                                                                                43 N 220 – 8 W 229

 

Navigation sous la pluie, voir le déluge toute la journée. Grande jetée devant la ville avec bouées du club, mouillage un peu avant.

Balade en ville par le grand tour, Visite du phare Torre de Hercules de l’époque romaine, Bonne petite grimpette et belle vue sur les déferlantes, ville très sympa bien que très touristique. De très nombreux petits restaux, et bistrots de tout genre, il serait difficile de choisir. Salles de jeux, magasins chics et ringards : pour tous les goûts !

Averse évitée par des courses au supermarché.

Au retour rencontre d’un First 31 français, Michel et Najia avec petit chien nommé Incruste. D’un petit bonjour on reste quelques heures : Écoles françaises, Internet, navigation, enfants …le temps file et ils doivent reprendre la route de Porto (3 heures …).

 

Cedeira                                                                                   

 

Passe d’entrée vent portant à bonne allure entre les vagues, c’est joli, vert sur les rochers, noirs sous l’écume blanche et bleue, avec des arbres (eucalyptus) sur les montagnes abruptes, Arrivée au mouillage au milieu des bateaux de pêche, juste à temps avant un gros grain.

 

San Ciprian                                                                              43 N 431 – 7 W 282

 

Petite anse avec usine d’alumine à l’entrée. Fred et enfants baladent à terre : la campagne, 3 ânes, fermes jolies au calme, club nautique avec optimist en aluminium.

 

Ria de Ribadeo                                                                        

 

Rivière de Ribadeo sous un ciel gris. Après hésitation on se met au quai de la marina à l’entrée sous la ville mais trop cher. On va au mouillage en face à Figueiras en prenant soin de ne pas s’échouer sur les bancs de sable, et en remontant la quille. On mouille entre 2 corps mort, à côté d’un cargo en construction.

Ville toute en hauteur, sympa avec de bonnes odeurs de vaches mais aussi de pulpe de pomme : en effet on est arrivé dans la région du cidre.

 

1er Avril :                                   Luarca                                      43 N 329 – 6 W 320

 

Après avoir retiré les poissons collés dans le dos pour enfiler les vestes, départ entre les bancs de sable, il ne reste que 1,5 m de fond (on voit le sable clair ).

 

Très joli village. Seiche énorme dans le port mais Loïc n’est pas encore prêt à pêcher seul et l’équipement n’est pas préparé. Pendant la nuit un papi et un gamin ainsi qu’un couple viennent pêcher mais repartent semble -t’il bredouilles, et puis il est 1 heure du matin alors pas pour nous!

 

Gijon                                                                                       43 N 328 – 5 W 400

 

Grand port industriel de Musel à droite, marina tout au fond vers la vielle ville avec chenal étroit entre les feux sur les  rochers. Nombreux pontons vides pour l’hiver. C'est Dimanche : personne pour nous demander quoi que ce soit. Balade by night dans une ville superbe, très touristique avec plein de bistrots où il y a beaucoup de monde. Promenade des locaux endimanchés le long des quais (Océane a encore oublié de se coiffer et Loïc de mettre un pantalon sans trou) vestes des parents salées … On dénote.

 

Lastres                                                                                    43 N 309 – 5 W 158

 

Slalom entre les fanions des casiers sans encombre. Il ne fait pas chaud : 20 milles suffiront. On mouille dans l’avant port mais on nous fait signe de nous mettre à quai. Un coup de vent de Nord Ouest est bien annoncé alors ils préfèrent nous voir à l’abri.

 

Le lendemain matin on va prendre un corps mort au milieu du port car la grosse houle entre en suivant le quai et nous fait jouer au yoyo sur plus de 3m. Fred nettoie la coque et les pare- bat verdâtres d’avoir raclé le quai. Intérieur bien chaud avec le poêle pour faire l’école.

Pluie, pluie… les enfants n’ont pas envie de sortir se balader : ils préfèrent jouer aux légos. Seule Océane va faire un tour en ville avec Fred. Au retour elle a plein de choses à raconter : Papa a discuté avec des messieurs et il a fumé ! , sous la pluie il y avait une dame en short, dans une cave il y avait des saucisses à fumer.

Le lendemain il faudra prendre les mêmes rues pour qu’elle nous montre tout ce qu’elle a vu avec son père.

 

Entre deux averses, petit tour sur la jetée pour contempler la mer et faire un cours d’orientation.

En discutant un peu chaque jour avec les papis se promenant et les pêcheurs, les barrières linguistiques tombent et les distances observateur-observé diminuent.

 

Santander                                                                                43 N 28 – 3 W 375

 

Départ vent de travers, le long des montages enneigées, les pics de l’Europe, mais vite le vent monte de face, donc on tire des bords : Que c’est long ! !

À 3h30 un cargo voulant lire le nom d’Ullisse sur le bordé est évité de justesse au moteur.

Arrivée dans la belle baie de Santander vent arrière les enfants revivent à l’heure de l’apéro (36 heures de nav pour seulement 50 NM sur la carte soit environ 90 Km mais on a fait plus de 150 NM…)

 

On rentre dans la marina de Moleno (centre ville) mais il n’y a pas vraiment de place sauf à couple d’un petit bateau au logo océanographique à coté des pilotes pour les cargos.

Balade à pieds jusqu’au parc du Castel Real où se trouve un zoo. Otaries et ours blancs, sous la pluie mais il n’y a plus de vent ce qui est reposant.

 

Le dimanche matin grand soleil, se couvrant l’après midi pendant la visite de Santander centre, gare et port de pêche. Ville très bourgeoise avec de nombreux clubs « Real …. » ou « … Real »

Agréable, mais supermarchés pas très bons marchés pour notre caisse de bord. Par contre on fait au plus tôt le plein de gas-oil avec les bidons en annexe au bout du port ce n’est pas trop long et le jeune nous donne des cours de grammaire espagnole.

 

La pluie en soirée reprend de plus belle lorsque l’on doit se rendre à la gare routière mais il en faudrait plus pour empêcher les enfants d’aller chercher Catherine, même s’ils ne veulent pas emporter leurs pompons pour faire l’accueil (parents maboules de le leur proposer : ils sont même inquiets que l’on puisse leur proposer d’être ridicules …).

 

Lendemain lever tardif pour déménager « al fondeo » devant le port car un bateau océanographique plus gros doit arriver et on doit lui laisser sa place, de même pour les pilotes.

 

École pendant le déluge. On profite d’une accalmie pour prendre l’annexe et se rendre en ville faire quelques courses. Loïc fait acheter de quoi faire un souffler au fromage.

Après une reconnaissance au port par Fred on retourne sur un ponton du club, les marineros ne voient pas de problème pour que nous ne profitions pas de la place libre et de l’électricité. Vive l’hiver.

Fred vidange le moteur en prévision du départ pour La Rochelle et pendant qu’il y est il branche la pompe de cale!

 

Coup de vent avec pluie pendant quelques jours. Dernières courses pour terminer les pesetas.

 

 

 

Traversée du golfe de Gascogne vers la FRANCE

 

Jeudi 13 avril                             GOLFE DE GASCOGNE

 

Fin du coup de vent, départ au moteur, il ne reste que la grosse houle de 4 mètres, ça roule fort, pas de vent, il fait gris et froid. Très nombreux gros bateaux de pêche à la ligne avec treuils hydrauliques.

La météo annonce du vent du Sud, avis de coup de vent warning n°113, (on ira plus vite). Pour l’instant on est au prés serré, barre seule toute la nuit. Quarts en fonction de l’humeur, à trois ce n’est pas fatigant et on prendrait volontiers le tour de l’autre !

22h40  1 ris - trinquette puis 2d ris, un petit bout d’enrouleur en plus pour être tonique, 1h50 il reste 100 milles, le radar commence à tracer l’alidade.

Navigation tranquille sans changement de bord, il ne fait pas chaud.

4h20 on est par le travers de Bordeaux.

7h40 le jour se lève, la mer aussi,  le baro continue de descendre. On est toujours au prés serré, barre seule. Mi-journée le vent tourne à l’Ouest par le Sud en forcissant, enroulé tout le génois après ré-emboîtement de l’axe de la poupée du winch, resté accroché à la manivelle tenue par Catherine, bien surprise…

Affalé la trinquette, 3 éme ris sans problème : Ulisse marche stable à 8 nœuds.

Il vaut mieux barrer surtout pour maîtriser les vagues.

Fin d’aprème large d’Oléron, avis météo à la VHF de grains forts, warning n°114.

 

La terre trop plate est vue à l’œil nu avant le radar.

 

La nuit tombe, cela commence à être long mais la marée basse nous bloque à l’extérieur de La Rochelle. Pas assez d’eau même aux Minimes (tant mieux on préfère le vieux port au même prix mais il faut attendre marée haute moins une heure et l’ouverture du pont-levis, VHF canal 9 avant le bassin à flot). On ne peut entrer qu’à partir de 1h45, on va donc aller au mouillage derrière l’île d’Oléron.