Samedi 1 juillet :                       Traversée pour l’IRLANDE

 

Kinsale                                                                                    51 N 422 - 8 W 306

 

Mouillage devant le port de Kinsale sur la rivière. Superbes couleurs avec le soleil qui découvre de temps en temps. Maisons peintes, ruines de château à architecture en étoile, champs bien verts, odeur de la ferme à la mer.

Bonne bouffe pour fêter ça, petite sieste puis balade en ville.

La livre irlandaise, on cherche une banque pour connaître le change, 8,32 Fr. puis retrait de monnaie.

Quelques courses et découverte des Us et coutumes. Les magasins sont ouverts le dimanche ! Bonjour les prix, les fruits et légumes sont vendus à la pièce, pour l’alcool on va faire une cure sans, c’est 4 à 5 fois plus cher qu’en France.

Au retour en annexe, arrêt sur «chien-vert » des LEBRETON, apéro, merci à Eric pour son guide Irlandais de la côte Ouest et Sud (gracieusement offert) car avec le peu de cartes que nous avons, nous aurions raté de beaux coins et bonjour les cailloux.

 

Très touristique, innombrables pubs et restaurants dont certains très chics. C’est la ville balnéaire pour les habitants de Cork, de l’Irlande du Nord et des étrangers.

Lieu de passage de tous les bateaux en provenance de France ou d’Angleterre. Marina pleine tous les soirs, plusieurs rangées de bateaux à couple.

Vu 2 loutres dans le mouillage derrière Ulisse et même jusque dans le port.

Enfants ravis par les cygnes et les hérons volants entre les bateaux.

 

Squince Harbour :                                                                                                51 N 318 – 9 W 079

 

Très calme, plaisant, sable noir, nombreux îlots, proche du village de Glandore.

On va y poser le filet sur l’insistance de Loïc, c’est la chance du débutant qui rapporte le plus : roussettes, carrelets, tourteaux, crabes et 1 homard. C’est la pêche miraculeuse. On le relève à 6HOO avec Loïc réveillé pour l’occasion et il faudra 3 heures pour démailler.

 

Barloge creeck                                                                         51 N 296 – 9 W 176

 

Parc naturel du lac Hyne avec les "Rapids" dûs au seuil qui en ferme l’accès.

Passage à mi-marée puis promenade sur le lac en annexe avec possibilité de monter par la forêt au sommet de la montagne mais c’est un peu haut pour de petites jambes même si c’est très agréable de retrouver le couvert et le calme des arbres.

Au retour Loïc se baigne dans le courant des rapides malgré la fraîcheur de l’eau.

 

Baltimore                                                                                 51 N 290 – 9 W 227

 

Mouillage dans l’avant port où il ne faut pas s’inquiéter de voir passer les ferrys pour les îles au milieu des moorings et des phoques.

Village agréable mais uniquement touristique.

 

Crookhaven                                                                              51 N 283 – 9 W 436

 

On passe par le Fastnet, le vent s’étant bien levé, on est obligé de réduire petit à petit. Il nous faudra tirer plusieurs bords pour arriver. Le coup de vent s’installe, on va rester bloqué plusieurs jours (nombreux grains) et on ne pourra continuer plus au Nord pour aller récupérer Catherine à Shannon. Il va nous falloir revenir en arrière sur Kinsale, les 60 NM se feront très vite au portant, avec les enfants jouant tranquillement à l’intérieur car on n’a pas envie d’en voir un passer par-dessus bord à cette vitesse là.

Crookhaven est très sympa, avec le minimum et suffisamment ravitaillé pour y rester. Eau à quai à marée haute bien sûr, devant le Pub O’ Sullivan, une pinte de Stout à la main et sous le soleil.

 

Baie de Bantry : Adrigole                                                          51 N 481 – 9 W 431

 

Mouillage à la voile car on n’a plus de gas-oil. On est tombé en panne en arrivant à Crookhaven, on a réquisitionné les 20 l du chauffage en plus du bidon de secours mais on se méfie car le désamorçage est toujours désagréable.

 

Glengariff                                                                                 51 N 448 – 9 W 322

 

Phoques, en veux-tu ? en voilà !

Promenade sur l’îlot de Garnish pour visiter le jardin Italien.

 

Jeudi 20 juillet, anniversaire de Loïc et premier bain de l’été, peut-être le seul, eau brûlante à 20 °C.

 

Casteltownbere                                                                        51 N 390 – 9 W 543

 

Ville avec son port de pêche important, 2 gros bateaux français. Ambiance mitigée boulot – vacances comme on aime. Point de départ pour la pêche en mer.

Beau château dans la baie avec des bois, des maisons colorées

 

Remontée sur la côte Ouest vers Darrynane                               51 N 457 – 10 W 089

 

Mouillage bien protégé par une entrée très étroite pleine de cailloux, avec une belle plage de sable blanc, très touristique, il y a bien 30 voitures…

 

Golfe de Valentia avec mouillage vers l’île de Beginish                 51 N 562 – 10 W 175

 

Ile aux moutons, feu de joie des cahiers d’école et repas autour du feu pour faire griller le poulet ! Faute de maquereaux le seul jour où l’on revient bredouille... Le comble ici.

 

Dingle                                                                                      52 N 076 – 10 W 167

 

Baie avec son dauphin Fungi : Tursiops de 3m largement exploité par le tourisme important ici.

Un pêcheur remplit son vivier de homards.

 

Ventry                                                                                     52 N 071 – 10 W 220

 

Belle baie avec possibilités de crevettes et bigorneaux. Plage de sable pour les enfants.

Dîner avec Copihue, Alice et Jean Claude fournissant apéro et vins, crevettes fraîches puis pizzas.

 

Grande navigation, heureusement au portant jusqu’à la rivière Shannon

Calcul de marées et de vents. On ira à Kilrush le lendemain à marée haute.

 

Mouillage à l’entrée dans la baie de Carrigaholt                           52 N 361 – 9 W 419

Vers la jetée des pêcheurs on est mieux abrité de la houle que les moorings plus au large.

 

Kilrush                                                                                     52 N 380 – 9 W 297

 

Entrée par écluse, demande à la VHF, dur dur avec l’accent. Première écluse pour Ulisse : tout se passe tranquillement et Loïc peut prendre le temps de faire des photos.

 

Ravitaillement et rangement : débarquement de l’équipage Martégal pour l’aéroport de Shannon à 1 heure de bus via Ennis.

On profite du 220 V pour souder le mâtereau de l’éolienne au petit matin à l’abri des regards, le ponton est en bois et pas de disqueuse trop bruyante. Nombreuses lessives, aspirateur dans les fonds. Confiture d’orange avec la base spéciale toute prête vendue ici.

L’harbour master nous propose d’hiverner chez lui cet hiver, pour les 5 mois, 35 £ par mètre. C’est raisonnable, à voir, l’électricité est en plus 4 Fr. le Kw, c'est moins raisonnable.

Pour les 2 jours on payera quand même quasiment 400 Fr. et sans douche (1.5 £).

 

Kilcrédaun                                                                               52 N 354 – 9 W 419

 

C’est à peu prés abrité de la houle, fort vent de Sud, mouillage au plus prés de la côte pour s’abriter, on remonte de la quille. Cela remue à marée haute mais on est habitué.

Sortie du golfe sous grand soleil mais dans une marmite à cause du vent contre un fort courant (grandes marées). Les dauphins viennent jouer avec Ulisse pendant un bon moment, c’est super. Même si on se fait mouiller les pieds et le reste par les vagues.

 

Navigation. Au portant vers les îles d’Aran, le vent monte et le coup de vent s’installe, nous arrivons à temps sous voilure réduite.

On a beau être prévenu par la lecture, de l’austérité de ces îles aux roches noires, c’est très impressionnant et très beau. Eau bleue frappant sur la roche noire – passage entre les îles, accompagné par l’hélicoptère du sauvetage en mer mais ce n’est pas pour nous, seulement un exercice de treuillage d’un plongeur sur un ferry.

 

Inishmore port de Kilronan                                                         53 N 069 – 9 W 401

 

On mouille quasiment en même temps que Moonlight, (Paul et Cataorina), ils étaient avec nous à Portimão. Ils arrivent direct du Sud Portugal, 18 jours de mer…le monde est petit. Ils sont de Galway et nous incitent à hiverner ici. Au coucher, la tempête est là, on mouille long. Sur les quelques bateaux, il n’y a presque que des Français.

 

Mardi 1° août. Un peu moins de vent, soleil entre les grains, promenade sur l’île.

Que de murs, c’est un vrai labyrinthe dont on a du mal à se sortir. Les murs construits avec la roche de l’île pour pouvoir y abriter un peu de sable et des algues qui au fil des années ont formé un peu de sol pour de l’herbe pour les moutons et quelques vaches mais surtout les chevaux, meilleurs amis de l’irlandais et très utile pour tirer les charrettes promène touriste (y’a de quoi faire).

Le baromètre remonte, le vent tourne au NW.

Belle promenade pique-nique jusqu’au « fort noir » en haut des falaises.

 Au retour un dauphin vient jouer avec nous et l’annexe. Il nous trempe en sautant devant et autour de nous en plus des vagues. Il tape de la queue pour attirer l’attention ou pêcher ? Tout le monde est ravi.

 

Galway                                                                                   53 N 162 – 9 W 031                           

 

Calcul de marée pour arriver à l’heure, les portes n’ouvrent que 2 heures avant la marée haute.

Examen voile des enfants : ils font la route avec les way-points puis la nav., ça caille, pêche aux maquereaux.

Grand calme dans le port, c’est un dock commercial, un pétrolier, quelques pêcheurs et plaisanciers. Eau très chargée avec tout ce qu’on veut en surface, quai bien gras, heureusement on est à couple d’un premier bateau. C’est bien la ville avec tous ses bruits diurnes et nocturnes surtout le vendredi soir : les jeunes bringueurs et bringueuses bière à la main au petit matin.

Grandes promenades à la découverte de la ville, rues piétonnes, grands magasins, beaucoup de monde. Cela nous plaît bien ; on prend un bain de ville. Vu Paul et ses cartes, noté Way-points principaux.

 

Quai de Bush                                                                           53 N 103 – 8 W 563

 

On mouille à la voile, pour effectuer une reconnaissance en annexe jusqu’à Kinvara

 

Kinvara                                                                                    53 N 086 – 8 W 562

 

Marée basse, quille entièrement relevée, on racle le fond de vase, il n’y a que 1.20 à 1.30 d’eau, les relevés se font à la sonde à main. On laisse derrière nous un nuage de vase, mais ça passe sans embûche.

Contact et visite chez Mickaël O’SULLIVAN et leurs 5 enfants (amis Zgirski).Mais aussi la maman et la belle sœur londonienne.

 

Ballyvaughan                                                                                                       53 N 085 – 9 W 097

 

On va rester au large car le vent se lève bien, c’est plein de cailloux et on n’a pas de carte suffisamment détaillée.

 

Galway à nouveau

Visite à l’Harbour master pour savoir si on peut passer un moment en hiver, c’est OK, il nous offre un guide de l’amirauté sur l’Irlande, nous propose l’adresse de l’office pour le courrier classique et les Emails sur sa boite perso…

On commande un camion pour faire le plein en gas-oil vert à moitié prix par rapport à l’autre (2.91 Fr./L). On a un problème avec nos calculs, il resterait plus de 100 l dans les réservoirs…panne ? ? ?

On ne prendra que 300 L sur les 400 commandés mais cela ne gène pas le livreur qui tente de nous expliquer pour le gaz les prix et les endroits où on pourrait en trouver.

 

Photocopie des cartes de Paul, ce sera mieux que le routier de l’Irlande entière.

Achat carte GSM pour avoir un numéro de téléphone où nous joindre.

 

Le gaz : histoire de voyageur ;

On a une bouteille française car les européennes n’existent pas

          Ou on en achète une dans chaque pays avec son détendeur et on se retrouvera avec autant de bouteilles que de pays visités.

          Ou on tente de faire remplir une bouteille que l’on a.

On entre dans un magasin qui vend les détendeurs (spécifiques à chaque modèle de bouteille bien sur)

Et on essaie d’expliquer notre cas en anglais … ! ! ! !

On abandonne l’achat d’une bouteille, c’est vraiment trop cher.

On gamberge, on interroge à nouveau car on a une bouteille vide et une à moitié cela devient un problème pour faire à manger.

On finit par retourner au magasin.

Autre vendeur plus souriant, cela aide et effectivement on n’avait pas compris le prix ce n’est pas si cher.

On est prêt à en acheter une, s'il nous la livre car c’est à 2 bon km du port. Ok

Mais il nous indique un endroit ou peut-être on «refill » : on remplit quoi !

Post-it avec adresse et petit plan en main on part à pieds tous les cinq sacs à dos vides car on fera les courses au retour !

Cela tombe bien il fait beau, mais au bout d’un Km on préférerait qu’il fasse moins chaud.

Au bout de 2, on commence à douter mais renseignement pris c’est par-là « …tout droit... la «hill »…tout droit au bout de… ». Les gamins commencent à traîner la jambe, Coralie sur les épaules est lourde.

Ils restent avec Fred à l’ombre sur un rond point, histoire de regarder les voitures passer cela occupe.

Frédo continue persuadée d’être arrivée au bout du monde ; redemande et c’est toujours la bonne route…

Effectivement un drugstore au fond de la vallée comme dans les films américains : on y trouve de tout de la glace aux cigarettes, sandwichs journaux et … gaz

Première personne : la caissière.

Deuxième personne : un grand mec, Monsieur Leader, qui note sur sa carte le nom du voilier et le N° de tel car c’est son collègue qui fait la ville et il n’est pas là

La bouteille ? Ben non, je ne l’ai pas, j’suis à pieds, j’ai même laissé mes enfants et mon mari à l’ombre (des arbres).

Ah ! Le collègue arrive mais il n’a pas l’air d’avoir envie de passer aux docks.

Le pas de vis de la bouteille est intérieur ou extérieur ?

Bon ! Allez chercher votre mari et vos enfants et vous attendez là, que j’ai fini, je vous ramènerai en ville

 ? ? A-t-il compris que cela fait 5 personnes ? Oui ! Venez et asseyez-vous sur ce banc en m’attendant.

Bon ! Demi-tour un peu inquiète si c’est faire faire encore du chemin aux gamins pour rien.

Mais non, on n’a même pas le temps de prendre une glace que l’on est embarqué dans son monospace (il a 3 gamins) pour être ramené au port.

Il prend la bouteille et nous la ramènera demain, il est pressé car il va ramer.

Il nous la posera si on n’est pas là et on l’appellera pour le payer plus tard !

 

 

Promenade nocturne pour découvrir les animations dans les rues.

Voisins Français qui nous questionnent pour du gas-oil, on leur en revend 40L, ils nous offrent une bouteille de vin. Ce qui a une grande valeur ici.

Bateau de la marine française très bruyant avec ses groupes 24H sur 24, on s’en va.

Vent dans le pif, on ne va que jusqu’à Ballyvaughan ;

 

Château de Gleninagh                                                               53 N 084 – 9 W 121

 

L’éolienne a l’air de marcher.

Départ au petit matin. Coup de tromba pour réveiller Moonlight mouillé au large pendant la nuit.

Vent faible, on s’arrête aux iles d’Aran.

 

PortMurvy                                                                                53 N 080 – 9 W 450

 

Balade à terre pour visiter Dun Aengus mais c’est payant (fort de l’âge de fer –1000 à 0 avant JC). Ce n’est pas très cher mais on a laissé les papiers au bateau. Promenade dans la lande où on trouve un jeune chat qui nous suit jusqu’au voilier sous la pluie.

Il ne fait pas trop froid alors les gamins se baignent de la jupe sous l’averse, Coralie avec le gilet de sauvetage pour se lâcher.

Belle plage pour jouer à se rouler dans le sable et se baigner des heures devant le regard effrayé d’un petite anglaise la trouvant trop « cold » malgré les insistances de sa mère.

 

Inishbofin                                                                                 53 N 367 – 10 W 126

 

Inish = île en irlandais

Bofin = vache blanche

Entrée cap 032° entre cailloux, passage serré surtout quand on ne connaît pas.

Discuté avec un pêcheur qui nous souhaite la bienvenue, en faisant l’eau au quai (500 L en une demi heure). Il y a moyen de rester quelques temps en hiver, abri dans la petite anse mais peu d’eau. A voir.

Il y a un pub-hotel et un algeco qui fait épicerie. Une mamie fait Post Office et un peu de ravitaillement. On a du mal à discuter, elle doit être un peu sourde.

Pour les poubelles, ils font un feu à marée basse puis la mer emmène le reste. En Irlande c’est un problème, il n’y a pas de container, seulement les petites poubelles pour papiers et cigarettes. Tous les containers que l’on peut rencontrer sont fermés à clés !

Loïc a mis son casier, on a péché une roussette ! , on est poursuivi.

Moutons partout sur l’île, sur les plages. Tourbières, on a les pieds bien trempés mais on est habitué.

 

Inishgort                                                                                  53 N 492 – 9 W 400

 

Superbe beau temps, mouillage devant le phare, feu de bois pour maquereaux du jour grillés. Coralie se régale, les autres aussi. Contrôle par la Garda pendant le repas, ils sont curieux et voulaient discuter. Discussion avec le papi qui habite sur l’île (taille d’un stade) et qui s’occupe du phare. Pour aller en ville, il prend sa barque puis un bus. Il a vaches et moutons bien sûr, un chien mais pas de femme.

 

Westport                                                                                 53 N 481 – 9 W 331

 

Calcul de marée avec marnage et lecture précise des Instructions Nautiques. On doit passer dans un dédale de cailloux. Pas de problèmes majeurs pour arriver au quai, c’est très joli, nombreux phoques.

On essaye plusieurs places suivant les diverses indications des locaux et pour trouver celle avec le plus d’eau à marée basse. Petites marées on flottera juste sinon c’est « Dry » avec « mud » et cailloux.

Tout le monde vient nous voir, discussions bien sympas. En hiver ce n’est pas un bon abri, ça rentre en plein.

Ville très jolie mais à 2 bons Km, retour avec courses sous grain.

Nombreux bateaux de pêche en mer « sea angling », maquereaux…requins. Au retour le voisin nous propose des maquereaux mais on en a déjà un seau.

 

Inishlyre                                                                                   53 N 495 – 9 W 388

 

Ilot avec 3 familles qui ne se parlent pas ! Ils sont fâchés !

Une Irlandaise qui a vécu à New York nous invite à boire le café, son frère fait du cabotage pour les îles avec un vieux cargo. Actuellement il l’a échoué sur la plage pour l’entretien et il y en a besoin…

Nous fêtons les 1 an sur Ulisse. Les enfants reçoivent leur diplôme de 1er, 2d et 3eme mousse du bord

Ils nous ont préparé aussi des petits cadeaux sympa et décoré Ulisse.

 

Achillebeg                                                                                53 N 518 – 9 W 566

 

Belle plage de sable fin, les enfants se régalent. Belle chasse, c’est plein de gros tourteaux dans le sable, même une araignée, c’est la fête.

Il y a une course de vieux gréements avec des virements de bord nécessitant le passage à mano de la livarde c’est sympa mais on ne comprend pas grand chose aux commentaires en irlandais.

 

Ellybay - Mullet                                                                        54 N 101 – 10 W 037

 

Sur le trajet, vu de beaux dauphins Grampus, grand beau temps.

Plusieurs mouillages en fonction du vent de la dépression qui passe, c’est agité. L’éolienne marche à fond.

Les « jeunes » du club de voile viennent nous voir pour savoir si on a besoin de quelque chose, ils vont nous emmener en voiture  jusqu’à la station essence.

Plein de coques sur la plage, orgie de pétoncles. Jeux de plage sous la pluie.

 

Inishbofin                                                                                 53 N 367 – 10 W 126

 

1er septembre, ça sent la rentrée, il y a moins de monde. Un jeune Français avec un écume de mer rentre des Hébrides. Un papi Suédois avec un 7 m sans moteur descend au Sud lui aussi.

Pour nous ce sera ici tant pis pour le soleil.

Les enfants profitent de la plage. Ils échouent l’annexe avec la marée descendante. Ils ont beau creuser, la mer est plus rapide qu’eux. On doit aller les chercher avec l’optimist sur leur appel…

 

Clifden                                                                                     53 N 290 – 10 W 034

 

Beau fjord avec des parcs à saumons. Village sympa très touristique.

 

Premières mûres, de belles promenades dans les champs pour caresser les poulains mais il faut toujours être concentré pour poser les pieds sur les mottes et pas dans les trous d’eau des tourbières (l’eau y est gelée kaï kaï a dit Coralie).

Lundi 4 septembre, rentrée des classes. Rentrée sans les cours qui tardent bien que les grands-parents se soient bougés et aient bougé l’Académie puis le CNED début juillet …

Chasse, des couteaux par milliers, quelques coquilles Saint Jacques.

Attaquent des « Midges » à terre, on est mieux au bateau.

Fumerie de saumons sauvages, juste en face au bord de l’eau. Ce sont des Français, explications pendant 2 bonnes heures, on va se régaler au retour.

 

Kilronan, Aran islands                                                               53 N 0708 – 9 W 4005

 

Passage de Slyne Head très agité, vent dans le pif de plus en plus fort. Mer levée le temps d’arriver à Kilronan aux alentours de minuit, sous la pluie froide. Mooring impraticable, amarrage le long du ferry.

 

Casla bay                                                                                53 N 162 – 9 W 346

 

Très joli mouillage, maisons parmi les murets avec quelques arbres. Cimetière devant la plage. Nombreux phoques. Belles éclaircies qui donnent de beaux éclairages.

Pleins de mûres pour les confitures.

 

Galway                                                                                    53 N 162 – 9 W 031

 

Virginie et Tony nous saluent et proposent une douche chez eux. Ils habitent l’immeuble juste devant. Nous sommes invités pour le soir à boire un café. TV western pour les enfants, Galway « by night » vu depuis le toit terrasse de l’immeuble. On peut refaire le monde ! pour une fois un peu plus concrètement que d’habitude puisque Tony est sur un projet de construction d’une ville nouvelle près de Knock afin de désengorger Galway-Dublin surpeuplées de cités zones 

                                               voir : www.newcityforthewest.com

 

Le lendemain, en 2 CV, Virginie emmène Fred faire les courses chez Aldi, enfin des prix supportables.

Frédo, se renseigne à la bibliothèque et prend un rendez-vous pour le lendemain pour Internet.

Visite à l’Alliance Française, mais aucune infos, ils ne font que donner des cours de français.

Contact au « wine bar BIQUET'S » tenu par des Français. Marcel le patron est de Carry. Serveurs et cuistots bretons ou normands.

 

 

 

Hiver 2000 2001

 

1. Le choix du lieu d’hivernage

 

Après tous les conseils et notre virée dans le Nord il n'y avait pas photo: ce serait Galway.

On retourne donc voir le maître de port et le contact étant toujours aussi chaleureux: "no charge" pour famille nombreuse, française, on s'installe dans les docks à couple d'un pêcheur retraité avec qui on peut faire la causette (John..)

Accessoirement aller au pub au coin de la rue, LE PADRAIG, le pub des pêcheurs.

Bibliothèque avec internet à 2 pas.

Nombreux supermarchés dont discounteurs (Aldi et Lidl) avec des prix pour la nourriture plus abordables, jusqu'à 5 fois moins cher que les villages (pain, lait…)

Pas d'électricité dans les docs, ni de soleil et vent tournant, on est obligé d'investir dans un groupe électrogène.

Le personnel du port (John, Mike, Paul, Paddy) nous rendent service, optimist dans leur hangar ainsi que les peintures des bois, électricité de temps en temps au quai et eau prés des portes, fax…John nous prête des cassettes vidéo, des livres pour enfants, chocolats à l'occasion de Noël…

 

 

2. On se fait des amis

 

Grâce à Noël et Breda Leader (cf. recharge de gaz au mois d'août) on se fait des contacts sympas, leurs amis du club d'aviron: "Rowing", Gillian et John puis Tony et Di qui nous avaient accueillis à Kilronan (Aran Island) une nuit de vent d'est.

Au Biquet's, petit monde où le patron vient de Martigues et connaît les même gens que nous, il fait du bateau et a le port à sec de Port Saint Louis, le pianiste du bar n'est autre que le fils de Paul de Moonlight…

Alex, le plongeur canadien aux "farms fishs" de Roundstone

Adam (canadien de l'Ouest avec son accent) du bateau VAMOS construit par un boulanger français.

Les pêcheurs ayant leurs bateaux dans le port pour l'hiver. Ils pêchent la crevette rose avec des barquets amarrés dans l'avant port.

Peter et Simon des bateaux voisins ..;

 

Le plus plaisant est de pouvoir discuter en mélangeant les langues et ainsi de faire tomber les barrières des origines. Chacun ayant à apprendre du langage de son interlocuteur personne ne se sent trop bête de ne pas toujours tout comprendre.

Beaucoup de gens passent discuter depuis le quai…

Les Irlandais ne comprennent pas que l'on puisse vivre ainsi avec 3 enfants dans un bateau, même s'ils nous envient un peu et nous disent de continuer.

 

 

3. L’apprentissage de la langue

 

On doit progresser puisque l'on comprend mieux les personnes incompréhensibles les premiers jours.

Parfois on a des problèmes mais on s'aperçoit que les Irlandais en ont eux-même entre eux, alors il nous reste l'espoir.

 

On entre en contact avec différentes écoles et on insiste auprès d'une petite école mixte de 90 élèves mais on est des nomades et on ne pense pas à masquer nos intentions de départ, ce qui rebute les institutrices..; on voit pour des cours privés même si cela doit nous faire chercher un job ou rentrer une semaine plus tôt …

Les enfants reconnaissent les bruits et le fonctionnement d'une école en y passant un petit quart d'heure lors de notre visite au "headmaster" et sont bien tentés d'y aller.

L'headmaster nous rappelle et au téléphone le contact se passe bien mais il ne peut obliger les instites à accueillir les enfants seulement pour un ou deux mois.

Il semble inquiet par le fait qu'ils ne parlent pas anglais (moi aussi, mais on aurait pu essayer quelques jours …) le plus dur aurait été de poursuivre correctement le CNED.

Les premières heures de cours privés se passent super bien et les 3 monstres rayonnent après 1 heure de "travail" avec Sarah

On passe le plus souvent possible à la bibliothèque mais moins que les premières semaines.

Les enfants y sont appréciés mais on n'a malheureusement pas le temps d'y passer plus de temps

Coralie commence à se débrouiller pour demander des coloriages, plus par signes que par le langage mais elle essaie tout de même "coloring please"

Le cours d'anglais du CM2 du CNED est bien fait mais en famille l'immersion n'est pas suffisante pour apprendre réellement.

 

 

4 L’achat d’une télé

 

L'hiver s'annonce long, on reçoit une cassette vidéo pour l'anglais du CM2 alors on investit dans une télé pour s'instruire et regarder les "news".

On décide de la télé puis on se la charge à bras par les poignées du carton jusqu'au bateau.

Les enfants ne se font pas prier pour accélérer le pas quand on leur dit que c'est lourd.

Il n'y a pas d'antenne accessoire, alors Fred retourne acheter une antenne d'intérieur mais ce n'est pas terrible à l'intérieur (bateau en alu).

Le lendemain on retourne acheter un câble de 10 m d'antenne pour essayer dehors mais bien sûr on ne regarde pas les branchements et on doit retourner en ville acheter un adaptateur femelle-femelle (allez expliquer cela en anglais!).

La cassette passe en noir et blanc…histoire de PAL, SECAM et NTSC…

On continue à gamberger sur les réglages mais comme Jacques doit venir …

On la ramène mais ce coup ci Fred va en voiture avec John que l'on sort pour l'occasion du pub.

Notre accent est toujours aussi mauvais pour expliquer "shopping center" et "Curry's" mais on y arrive.

Sans problème le magasin nous rembourse directement en banque via la carte bleue.

Et Jacques vient la semaine suivante avec une télé française qui passe les cassettes en couleur!

 

 

5. Et par conséquent l'achat d'un camcorder

 

Pour recevoir des cassettes des petits enfants, les grands-parents nous offrent un camcorder.

Mais il faut choisir sur place.

Longues explications dans une grande surface / achat d'une revue / comparaison avec les produits en France par téléphone avec Philippe / comparatifs sur internet.

Les prix sont les mêmes partout.

On se décide dans un petit magasin du centre ville ou les vendeurs ont l'air bien sympa et compétent.

Cela a l'avantage d'obtenir un échange standard lorsque le camcorder nous laisse tomber après une goutte d'eau ou un coup de froid ou les deux.

Il reste à récupérer la cassette de Noël sur la tempête de neige qui est coincée dedans…

 

 

6. La location d’une voiture

 

Si on avait mieux lu les guides genre Routard on aurait su qu'il fallait s'attendre à une arnaque côté assurance mais il n'y a que l'expérience qui compte.

Je crois que l'on s'en est bien tiré en menaçant d'aller chez le concurrent (on aurait été embêté car au téléphone on a du mal à s'expliquer et il est loin du centre ville).

 

 

7. Visites touristiques hivernales limitées

 

Beaucoup de sites ferment d'octobre à avril.

Ce qui a le mérite de nous faire faire des économies car la visite ne justifie pas toujours le prix.

Il ne fait pas très chaud mais on arrive à pique niquer au soleil, au grand plaisir des enfants qui peuvent manger en bougeant.

 

Belles virées dans le Connemara, le pays de la tourbe et des moutons. La mer est imbriquée dans les terres, les "Twelve Pins" (12 Pics) et les très nombreux loughs (lacs). C'est splendide, couleurs hivernales dorées avec les herbes sèches.

 

Le Burren présente la même géologie que les îles d'Aran, des champs de pierres à perte de vue, quelques arbres en flamme, rabougris par le vent et un peu d'herbe pour les vaches, les moutons et des lamas.

 

Des falaises: "Cliffs de Moher", on domine la mer à 280 m de haut, face à l'Atlantique avec toujours un vent glacial. La vue est imprenable sur les îles d'Aran et l'Atlantique

 

Limerick où malheureusement on a perdu le contact avec la deuxième voiture et du coup mal visité cette ville sans grand intérêt mais quitte à y être …le château musée, très belle cathédrale; à part ça on ne regrette pas d'être restés dans les docks à Galway.

 

Château de Bunratty et son Folk parc, mais en hiver il n'y a aucune activité.

Il faut néanmoins une bonne partie de la matinée avec pique-nique au frais pour visiter toutes les demeures reconstituées.

Le château vaut le détour et mieux vaut le visiter l'hiver car on a déjà beaucoup de mal à se croiser dans les tours.

 

Clonmacnoise, site religieux du 6ème siècle. Il reste beaucoup de ruines suite aux nombreuses destructions successives par les Vikings, les Irlandais puis par les Anglais au 16eme

Belles pierres dominant le Shannon et film explicatif en français pour la présentation très intéressante même pour les enfants.

 

Abbaye de Cong avec sa pêcherie sur les bords du Lough Corrib en lisière d'une belle forêt humide ( les pieds dans l'eau) de feuillus.

 

Pub O'CONNORS à Salthill, vrai musée de toutes sortes d'antiquités.

 

 

8. La venue en ferry de la famille et des copains

 

C'est bien pratique pour nous de voir arriver la famille en voiture chargée à bloc mais il faut avouer qu'il y a des voyages plus plaisants.

Ferry en retard de 3 h à l'aller pour cause de mauvais temps; pas gai pour ceux qui ont le mal de mer seulement à l'idée de prendre un bateau et retour détourné par l'Angleterre, pas si mauvais en soit quand cela est prévu car l'autoroute est gratuite et cela fait passer moins de temps dans le ferry.

Mais il faut rouler toute une partie de la nuit au lieu de dormir peinard dans une cabine et attendre les périodes de transfert dans la voiture.

De janvier à Mars il n'y a plus de ferry direct!

 

Les réservations sur place sont du même style que les locations de voiture: quand on trouve les prix trop élevés on passe de l'accueil sourire à la tchatche rapide et grinçante…

On se trouve obligé de réserver sur internet plus convivial …. Ou par téléphone en France.

Il y a des copains qui ont aussi testé les nuits d'attente dans les aéroports de Londres car les avions ne pouvaient pas atterrir à Shannon mais il ne neige pas toutes les années en Irlande

 

 

9. Les horaires d’ouverture des pubs

 

C'est comme les horaires de lunch et dîner,

 

Chacun fait comme il veut.

Il vaut mieux se renseigner avant de poiroter plusieurs jours de suite devant la porte du pub, surtout en période de pluie.

 

Quand on vous invite à manger, il ne faut pas hésiter à dire que vous sortez de table en bon français midi c'est midi et dîner c'est après goûter !

Même ainsi, on arrive à dîner à 18 h et quand on rentre au bateau vers 20 h Coralie insiste sur le fait que l'on n'a pas goûté…

Que d'accord on vient de manger mais on n'avait pas goûté auparavant !

On est là pour s'adapter et on s'adapte.

 

 

10. L'entretien et les finitions du bateau

 

Pour éviter aux gouttes de condensation de tomber sur le camcorder, Fred tente de finir les encadrements des panneaux, entre deux cours du CNED occupant tout l'espace du carré et nécessitant du calme car les oiseaux préfèrent discuter bricolage qu'Histoire de France ou règle de grammaire.

On se remet aussi à la soudure pour faire une jupette au tuyau de poêle car les diverses pâtes à joint ne tiennent pas et dés qu'il pleut la bibliothèque est arrosée d'eau de suie…

Le bricolage a l'avantage de nous obliger à déplacer constamment les volumes et ainsi de trier les affaires, reprendre l'isolation des placards si nécessaire, permet d'aérer les shorts et habits de soirées ne servant pas beaucoup…

Vernis intérieur, peinture sur les bois extérieurs, amélioration des ameublements, batteries neuves

 

 

11. La neige pour Noël

 

Il n'y a plus d'eau à bord même pour un café avec Elise passée nous voir entre deux glissades sur le quai gelé.

Le robinet prêt des portes est fermé, on va donc au quai extérieur des pêcheurs pour remplir les réservoirs. Pendant ce court laps de temps la tempête de neige se lève.

On retourne à notre place sous de gros flocons de neige en compagnie d'Alex le Canadien : on se croirait déjà arrivé dans son pays.

Balade en ville : on ne rencontre que des Français ou Espagnols, les Irlandais se camouflant chez eux.

Sur les routes c'est la catastrophe: neige après le gel cela roule au pas quand cela roule (les taxis refusent de rouler la nuit).

Les pêcheurs inquiets de notre bien être (mental) nous prête une prise électrique pour Noël quand nos batteries sont à plat et qu'il neige.

Pour les enfants c'est la fête !

Le réveillon de Noël avec des huîtres plates et des palourdes d'Oranmore apportées par Charles Jacob.

Le 31 au Biquet's avec Morgan et Mike pour la musique cabaret français et une assiette de sanglier au comptoir.

Beaucoup de monde parlant français anglais et espagnol … après minuit Loïc a du mal à suivre mais il arrive à danser avec ses sœurs et ils font leur vie ainsi qu'un petit somme avant le retour au bateau à 4 heures à pieds dans le froid.

Mais au bateau il fait bon : on n'arrête plus le poêle même quand on sort.

 

 

12. Les perspectives - les projets

 

On ouvre les cartes marines et les Pilot-Charts.

On achète des guides anglais (Insight Guides) avec plein de photos car malgré notre bien-être il faudra bien continuer le chemin commencé.

La bibliothèque nous permet de trouver des infos et de rester en contact avec les copains internautes même s'ils sont arrivés au Brésil, à Tahiti ou sur le chemin du retour …ou restés à terre!

On prépare un futur carénage (mise au sec à Kilrush (cher), antifouling…).

Tony doit nous préparer le terrain pour Kilronan aux Aran (échouage dans le port) et demander au ferry en alu des Iles d'Aran pour l'antifouling difficile à trouver par ici même par internet …On en parle aussi aux pêcheurs car retourner sur nos pas à Kilrush ne nous enchante pas et les locaux trouvent cela inutile d'aller payer 300 pounds pour sortir de l'eau.

 

L'hiver risquait d'être long et le voilà bien entamé! Il ne reste plus que 2 mois pour finir tous les travaux, recevoir les copains francais, profiter des amis irlandais et continuer les cours d'anglais.

 

 

 

Remontée  vers le Nord

 

Galway                  53 N 162 – 9 W 031

 

25 mars                Après un faux départ la veille : retenus par un café à 2 puis 5 puis 7 puis 9, peu de vent, grand soleil, recherche des pièces pour le chauffage camion que l’on veut installer car le poêle ne fonctionne pas en navigation. On fait une dernière virée / adieux à Kinvara avec Dee et Tony, dernière Guinness au pub et whisky chaud pour la nav nocturne. 

Loïc « : Papa et Dee nous ont donné des sous pour aller s’acheter des glaces, des chocolats, des buttons et des caramels ».

Un essai de veste flottante dans le port de Galway pour Frédo…à 23H00, Dee en reste pétrifiée, elle veut tous nous emmener à la maison, mais on ne peut laisser le bateau devant les portes des docks (un tanker est prévu à 5H00) et les enfants sont couchés.

 Avec Tony, bonne rigolade, un gros « splatchhh ».puis rinçage à l’eau froide pour Frédo avant de reprendre la manœuvre.

 

23h30 Mouillage derrière l’îlot de Hare bien protégé du vent juste en dehors du chenal.

Ce qui évite de bouger du quai lors du passage des cargos à 5 heure du matin.

Il est possible de rester devant les portes pour faire l’eau et attendre des heures favorables à la navigation à condition bien sûr qu’il n’y ait pas de trafic de pétrolier.

Le port des pêcheurs peut nous abriter mais il assèche aux grandes marées et cela nécessite une manœuvre serrée pour faire demi-tour, ce n’est plus l’heure. Gros dodo bercé par la petite houle et le vent.

 

 

Rosaveel               53 N 162 – 9 W 346

 

Le poêle s’est arrêté cette nuit, le tuyau de GO est débouché avec la pompe à pieds de l’annexe puis nettoyage du réservoir ce qui met en forme avant le petit déjeuner.

1er Fou de Bassan, bonne navigation avec le vent portant, les enfants au chaud contents de décoller de cet hivernage dans les docks où leurs parents commençaient à trop sortir à leur goût pour des adieux à répétition au Biquet’s (vin avec jazz) ou au Róisín Dúbh (Guinness avec musique traditionnelle et rock) voir aux deux à la fois.

Ils appréciaient néanmoins de rencontrer des personnes connues sur les quais et de pouvoir « discuter ».

 

Arrivée à temps avec le début de la pluie forte, visibilité réduite.

Bon vent arrière, arrivée dans la passe à fond la caisse avec le dauphin pas joueur aujourd’hui.

Le port est toujours aussi bien abrité pour ce petit coup de vent, adieux de Dee et Tony qui viennent une dernière fois, avec le contrôleur du chauffage camion et une caisse de poissons frais achetée aux pécheurs.

Visite du harbour staff plus pour discuter que pour faire remplir un formulaire.

Loïc : « on n’a pas vu de phoques aujourd’hui ».

 

 

Roundstone bay – Gorteen Bay                     56 N 225 – 9 W 572

 

après une nav au moteur par le Inner Passage toujours aussi tranquille derrière les rochers sur lesquels la houle déferle.

Les enfants comptent les oiseaux : guillemot de Troïl, cormoran, mouette, fou de bassan, goéland.

Superbe plage de sable blond, eau translucide, grand soleil, promenade, quelques bigorneaux pour l’apéro.

Casiers fraîchement soudés mis à l’eau à l’entrée de la baie avec têtes poissons.

Plongée de Fred pour remettre en place le gouvernail du pilote ramassage de 3 couteaux mais eau trop fraîche pour rester plus longtemps.

Océane ; « Nous sommes allés à la plage et Loïc a emmené sa maquette et on a mis des bigorneaux dedans.

 

 

Inishbofin                                                                                 53 N 367 – 10 W 126

 

Toujours aussi joli

2 jours de balades à terre en fin d’aprème, après l’école et le rangement car un fort vent de NW nous retient puis coup de vent du sud qui nous bloque au bateau, journée pluie, TV, cassettes vidéo... Nuit très ventée on rallonge le mouillage de 10 m, mais abri bon.

 

Vent favorable SW modéré 6-7, on reprend la route, navigation après prise d’un comprimé pour les 2 grands un demi pour Coralie de Sturgeron : tous les 3 malades !

Houle plus que correcte après le coup de vent d’hier : café de 10h… Frédo malade jusqu’à 15 heure. Le capitaine veille et navigue.

Passage d’Achill Island avec du bon vent portant.

Loïc et Frédo aident aux manœuvres entre 2 visites au seau pour Loïc, aux filières pour Frédo. Il fait gris et froid.

Arrivée dans la baie abritée de Broad Haven calme plat malgré un bon vent, ciel noir, on est un peu sous toilé maintenant mais on a la flemme de renvoyer de la grand voile.

Tout le monde revit, les enfants s’attaquent même aux rillettes maison. Mise en route du poêle car il ne fait que 13°C.

Mouillage à côté du canot de sauvetage. Un pêcheur nous salue depuis la terre.

 

 

Broad Haven                             54 N 151 – 9 W 535

 

Traversée de la baie de Sligo, Donegal.

Vent travers, 1 ris dans la grande voile

Vent arrière

Vent travers 2 ris

Moteur

Vent travers / bon plein

Moteur, vent évanoui !

Vent de face

Moteur + vent de face qui monte et ainsi de suite…

 

Que c’est long !! heureusement premiers macareux : cela occupe

Houle croisée … cherchons la différence avec la Méditerranée .. Ah oui la chaleur !

Coup de vent annoncé SW, on ne traîne pas

 

 

Kyllibegs gros port de pêche dans une très jolie baie                                               54 N 383 – 8 W 260

 

Mouillage au fond de la baie pour être sûr d’avoir assez d’eau sous la quille et dormir en paix.

Première journée trop ventée pour sortir du bateau (fort coup de vent) 8-9, l’éolienne s’en donne à cœur joie.

École, douches, jeux sur l’ordinateur, TV

Courrier en retard : y’a de quoi faire et ce n’est pas facile de se concentrer avec les mouvements d’Ulisse et Coralie qui ne sait pas quoi faire. Soirée pizzas.

Deuxième jour, soleil timide mais vent tranquille pour faire le tour de la ville : c’est vite fait! Aller à la poste et acheter quelques litres de lait, du pain en promotion 2 fois plus cher qu’à Galway!

Discussion avec le couple de retraité de la jolie maison aux volets bleus, anciennement abris des gardes côtes (métier récent en Irlande où les Anglais interdisaient toute indépendance maritime).

 

Premier problème posé : vous vivez tous les 5 dans votre bateau ?

L'école ? …en général quand on a à faire à des enseignants

Pour la navigation vous avez quoi comme moteur ?…

 

Vent de face annoncé mais on a décidé de couper les navs en petits bouts. On part donc au petit matin (c’est plus calme) au moteur le long de la côte (très bon choix) pour éviter la houle jusqu’à

 

Teelin 10 miles.                         54 N 576 – 8 W 377

Loïc reste dehors et déjeunera avec Coralie à l’arrivée.

 

Petit abris naturel avec un quai de chaque côté, fort NW, rafales.

Les enfants se régalent sur la plage de sable malgré deux bonnes averses dont ils s’abritent plus ou moins prés de rochers pendant que nous trouvons un abris de pêcheurs et que l’on fait un bidon d’eau pour la lessive. Essai de pêche avec Loïc en annexe mais il fait trop froid et mer forte.

 

Lendemain, Loïc malade au milieu du petit déjeuner, pourtant vraiment très peu de houle. Il essaie de rester dehors mais il fait froid et la mer grossit. Navigation sous voiles réduites, puis très réduites, coup de vent SW, 8, GV 3 ris et trinquette on fait du 8 nœuds, mer très forte, le baro descend tous les ¼ d’heure puis remontera rapidement (la dépression nous est passée dessus).

Le long de très belles falaises, passés l’île de Rathlin sous radar car très peu de visibilité.

Impossible de filmer même avec la boite étanche car en vent arrière cela roule trop et on va trop vite pour lâcher les commandes.

Fred prépare la nav pour éviter les cailloux.

On passe au large des îlots à fond la caisse en pensant aux potes en Méditerranée et à ceux au boulot. Cela conforte dans son bonheur même si cela caille avec la neige sur les premiers sommets à 200 m.

On met les harnais pour être raisonnables mais Ulisse est bien stable malgré une grosse houle.

On tourne le superbe phare de Malin Beg sous voile et on finit derrière l’île d’Aran vent de face au moteur sous radar car visibilité très réduite.

 

 

Aran island                      54 N 596 – 8 W 297

 

A l’abris d’un l’îlot, très étonnés de ne pas subir la houle on prend une bouée libre

On déjeune : il n’est que 16 heure…raviolis à la demande des enfants et whisky chaud ou coca en apéro.

Sieste de 20 min pour les parents, enfants devant une cassette vidéo puis une deuxième.

 

Le calme est revenu : lessive et école

Bigorneaux pour la récré de 11h 30

Balade à terre, pêcheur de crabes et homards commence la saison. Il nous indique les hauts fonds.

On discute, avec un local sans accent qui nous annonce que nous sommes le premier voilier de la saison (on s’en serait douté).

Grande promenade à terre avec retour par un raccourci en passant sur les tumulus de tourbe pour éviter de patauger dans l’eau.

On discute de loin avec un monsieur devant sa maison avant le grain qui arrive.

Retour accéléré au bateau, les enfants préfèrent attendre sur le quai où on vient faire l’eau après avoir rentré vite fait le linge étendu. Il était temps, pluie pour plusieurs heures voir la nuit.

Grosse houle tirant fort sur les amarres. On est obligé de maintenir Ulisse le moteur en marche arrière pour amortir les à-coups.

Le tuyau est un peu juste en longueur, il faut surveiller malgré la pluie qui s’installe, que s’est long, 3 bons quarts d’heure à attendre sous la pluie. Les enfants allument le poêle et jouent, retour au mooring. Égouttage des habits dehors sous le taud.

 

Samedi farniente (coup de vent qui nous bloque à bord) lessive qui sèche dans le cockpit abrité puis dans Ulisse.

Les enfants se partagent entre les légos, l’ordinateur et la télé, bricolage.

On arrive même à couper les cheveux de Fred au vent sur le pont en se tenant pour la houle.

 

Départ pour une petite navigation jusqu’au Lough Swilly – 35 NM

Le vent et la houle nous empêchent de nous arrêter à Tory Island qui est bien jolie, au bout du monde.

On longe de longues très longues plages de sables blonds avec rouleaux pour surfers au pied de montagnes plus vertes que Le Connemarra.

Aucun abris jusqu’au Lough atteint tranquillement en réduisant les voiles 1 ris puis le génois puis second ris puis encore un peu le génois.

 

Essai d’entrer dans le Lough Swilly malgré le vent de face et le courant

Essais moteur seul…bof

Essai voile et moteur…bof

Essai voile seule, on n'avance toujours pas, 0 Nds et quelque chose…

Virement de bord

Essai voile sur l’autre bord toujours rien

Jusqu’au premier abris qui n’est qu’à quelques miles…. Il reste 10 heures au GPS voir plus

Mais il faut bien que nous allions dépenser nos derniers pounds dans un pub pour une Guinness !!

On insiste ET PUIS…