Des Baléares à Gibraltar
oct nov 1999
BMS prolongé jusqu’à 21h00. On en a
marre d’attendre, on part.
Traversée pour l’Espagne, ça passe, mer
forte.
Loïc mieux pour les manœuvres de nuit,
nous aide vers 23h00 pour passer un cargo face à Denia pas terrible.
Vent
faiblit, ne sait pas trop ce qu’il veut alors on fait avec. Minuit vent nul
tout renvoyé puis tourné W NW
Moteur!
pour passer le Cap Nao.
2h45
Mouillage derrière le cap suivant, devant le port car on n’a pas envie de
sortir les pare battages et les amarres ( en quelques secondes mouillés et
tranquilles).
Casse
croûte pour toute la famille; biscottes et jambon fumé et un gros dodo.
8H00
on repart, nav mixte voile moteur. 14h20 passé le méridien de Greenwich :
Point avec Loïc on est bien en degré Ouest.
Nuit,
clair de lune voilé, quelques étoiles, veille à la lumière du radar dans la
descente. Avec le moteur c’est presque trop chaud par contre isolation phonique
insuffisante.
Frédo
Assimil anglais : merci "Jon1" et "Speedy" qui
laissent les mains libres.
22h20
Fred dans ses réservoirs de GO pour vérifier les niveaux car pas très sur de la
jauge (pourtant révisée par le spécialiste), il en reste un peu mais à ce
régime là, on n’arrivera pas jusqu’à Gibraltar, on finira juste la nuit.
2h30
Fred passe les îles Hormigas au radar car nuit noire puis le Cap Palos
7h10
pluie crachouille, nav au radar, Cap sur Cartagène pour Gasoleo, Pluie.
Croisé un sous-marin qui sort, les
enfants ravis sont dehors sous la pluie. Arrêt le temps de faire le plein.
Grand
voile dès la sortie du port avec Speedy. Tangonné voile d’avant et croisé avec
Loïc, bon mousse qui tient même le livre de bord, vitesse de 8 Nds en pointe.
On tient un cata jusqu’à ce qu’il
envoie le spi (trop de vent pour le notre).
16h30
le vent monte, prise d’un ris, Frédo réussit en empannant à coincer une latte
de Gv derrière un hauban!
23h30 Fred et le bateau roulent pour
nous 6.5 à 7 Nds avec une très grosse houle depuis 20h00 qui pousse bien.
Minuit Cap Gata pas du gâteau, heureusement à l’intérieur on dort bien.
Baie
d’Alméria,
les jumelles décalent les 2
images :… en fait, elles ont fait le grand saut dans la descente cette
nuit dans un coup de roulis (Frédo qui pensait avoir les yeux fatigués !) Il
suffira d’avoir le courage de les forcer pour les remettre en place, cela
coûtera moins cher que d’en racheter à Gibraltar.
Mer
d’Alboran
3h00
Frédo de quart suit l'évolution des éclairs qui semblent rester à terre,
bateaux au Sud, grains humides.
3ème
jour sans école mais les enfants commencent à accepter le calcul mental et le
travail oral : s’ennuieraient-ils ?
tout
l’aprème sous GN et trinquette seuls, Frédo pas tranquille puis malgré la
grosse houle même très grosse houle, elle barre et est plus en confiance, bien
obligée, on surfe à 10 Nds, creux, 3-4 m.
Superbes
dauphins gris ( ceux peuplant la Baie de Gibraltar), il y en a beaucoup et
malgré le roulis les enfants se tiennent bien à l’avant ou à genou derrière les
filières pour les voir.
De
nuit, traînée de plancton laisse un sillage extraordinaire, c’est une rivière
d’étoiles avec de temps en temps des dauphins.
Sous
radar on suit la route des nombreux cargos : cela occupe et c’est mieux
que de grignoter. Ceux qui sortent passent à tribord, ceux qui rentrent à
bâbord.
on
doit avoir un bon écho radar car leurs routes sont calculées de loin et passent
toujours à plus de 0.5 mille même s’ils paraissent gros, ici ils sont en
veille.
Jeudi
28 octobre: Gibraltar
Port
Queensway, on a fait 360 milles depuis San Antonio. On se met à l’anglais.
Téléphérique
pour Le Rocher, singes et grotte Saint Michel, on aperçoit l’Afrique dans la
brume
Les
singes se cherchent des puces et de nombreux taxis faisant les promène
touristes les nourrissent alors ils ne se gênent pas pour monter sur les toits
des voitures et parfois essayer de rentrer pour chiper à manger
Un
klaxonne, un autre mord l’antenne radio…
Loïc
accepte qu’un chauffeur lui fasse monter « Charly » sur les épaules,
il trouve quelques minutes plus tard une puce dans son col, heureusement ce
sera la seule.
Dans
la Grotte St Michel de superbes stalactites ornent diverses cavités dont la
principale accueille des concerts depuis des années.
On
y a trouvé un crâne type Neanderthal : « la femme de Gibraltar »
on arrive après le cours de Loïc sur les hommes préhistoriques ce qui permet de
voir ce qui a été retenu.
On
ne peut en faire plus à pieds avec les enfants qui commencent à traîner les
pieds dans la descente plutôt raide.
Tour
en ville pour quelques courses mais en bouffe, il n’y a rien (à part des
sucreries) ou hors de prix. Alcool et cigarettes hors taxe sinon électronique
au même prix que chez nous et rien d’extraordinaire.
Langage
mélangé d’anglais et d’espagnol : beaucoup moins anglais que ce que l’on
pensait.
Douches
au club, on profite de l’espace et des séche-cheveux avec les 2 filles
gasoil
plein à 2, 14 Frs/l, 375L dont 125 en bidon. Pendant ce temps Loïc tente
d’expliquer à un pêcheur que les « fishs » sont plus loin sur le
ponton.
Golfe
d’Algéciras
Mouillage
devant la plage en face du rocher, côté Espagnol entre la Pointe et Algéciras,
arrière pays très joli, ferme jusqu’au bord de l’eau, champs verts avec vaches
et chevaux.
Passage
à l’heure d’hiver (TU + 1).
Les
hommes sont partis chasser. Très nombreux poissons bleus, petits laminaires (on
approche de l’Atlantique) muges énormes et courant très fort mais Loïc devient
un très bon marin pour le chasseur. Les filles rincent le pont car avec la
pluie le sable s ’est déposé sur chaque « ficelle » dans chaque
recoin.
Eau
fraîche, mains froides, réchauffées sur l'ordinateur.
GIBRALTAR
En ville Coralie a voulu faire la belle
en robe, mais à l’ombre elle a froid : c’est bien la première fois, elle qui
est toujours torse nu et pieds nus.
Les
décorations de Noël sont en train d’être mises dans les rues, les gamins
pensent que c’est un peu tôt mais sont ravis de voir la fin de l’année arriver.
Paquet
d’Océane arrivé mais au bureau sous « the iron bridge » : on commence
à comprendre et même à pouvoir répondre. Tamponné arrivé depuis le 24 cette
fois ça a mis plus de temps entre 2 bureaux de la même ville que pour tout le
voyage.
Contrôle
des paquets : le responsable en uniforme essaie de faire parler les gamins mais
il faut dire que les parents mélangent allègrement espagnol anglais et encore
un peu l’italien !
Frédo
fait la traversée des pistes de l’aéroport avec Loïc pour aller à La Linea (Espagne), pris le passage de la frontière à
l’envers...puis passés par la zone à déclarer … pas très doués à pieds.
Trouvé
une boite pour poster les cartes avec les timbres espagnols après une petite
marche pour ouvrir l’appétit.
Nav
voiles, nombreux bords serrés le long de la côte pour éviter le courant au
milieu (5 Nds portant à l’Est), on voit très bien la séparation des 2, on
remonte à l’Ouest plus rapidement que les voiliers au moteur qui sont en plein
dans le courant (ils n’ont rien compris à la nav ou sont trop habitués au
moteur).
Ca
y est, on est en Atlantique.
De Gibraltar à Portimão
Belle
dune au Nord à 5 milles de Tarifa, premier mouillage en atlantique, Pointe
Paloma pour une nuit.
Passage
de macareux et petits oiseaux migrateurs, de fous de Bassan
Le
soir arrive alors que l’on repère un port ou quelque chose qui y ressemble
avant Cadix.
On
tente sans carte précise, on suit les bouées en devinant le chenal mais bonne
houle un peu inquiétante pour Frédo. Au sondeur : de 0.6 à 3 m (sous la
quille). Sancti pétri.
On
prépare le mouillage prêt de l’entrée mais les pêcheurs nous conseillent le
fond où il y a moins de courant de marée. Éclairage au phare portatif il y a
des milliers de muges en surface, les enfants sont tout excités. Une fois
mouillés, vent dans le cul car courant de face plus fort (c’est le régime des
marées).
Balade
à terre, village complètement abandonné, en ruine (on s’imagine à Cayenne) il
reste des carrelages décorant une façade d’église entièrement vide, tous les
toits sont écroulés. Palmiers…
En contraste 2
pontons tout neuf, récupération de l’annexe sur la vase puis marche dans les
dunes et sur la plage, le sable cingle à cause du vent, Coralie râle mais
avance, avant de rentrer au bateau les enfants prennent un bain.
Navigation jusqu’au Guadalquivir.
Arrivée dans une eau jaune que Coralie trouve moche et préfère ne plus
regarder.
Il y a une île sur la carte mais rien
en vue … il va falloir s’occuper des marées sérieusement.
Remontée du fleuve, parc national,
oiseaux très nombreux
Chenal
bien balisé assez large pour croiser les pétroliers sans serrer la berge.
Au
bout de 15 milles on fait demi-tour car Séville est encore loin et on connaît.
Surtout pas un seul village pour acheter une plaquette de beurre, de l’huile …
et demain c’est dimanche.
Le
courant de la marée descendante s’installe, on file jusqu’à 10 Nds (vitesse
fond) au moteur, au lieu de 5.
Brouillard
de la nuit levé, tout est feutré, très grand calme si ce n’est le courant le
long de la coque, on pourrait croire qu’on navigue. En tout cas notre mouillage
est bon.
Lever
du soleil départ dans l’humidité, le chenal du fleuve est un vrai boulevard, il
vaut mieux s’y tenir car à coté il n’y a pas d’eau, pourtant la baie est
immense et même au large, à plusieurs milles il n’y a que 10 m d’eau.
Mouillage
à la nuit dans les marécages de Faro, il y a une entrée d’allumée (rouge
et vert), à coté du phare on se méfie car il n’y a pas beaucoup d’eau
apparament. On suit le chenal puis on s’écarte juste pour mouiller, c’est
l’heure de dormir.
Bien,
très bien avec des cris d’oiseaux. Très nombreux oiseaux : cigognes,
huîtriers pie, hérons, cormorans, aigrettes…
Dimanche 7 novembre Portimão
Région
de l’Algarve bien touristique.
Accueil
des Carlochons avec Tara. Les filles sont très intimidées, Océane essaie de
savoir si c’est normal de se sentir timide quand on retrouve des amis.
Soirée de retrouvailles.
Village de Ferragudo.village
typique mais ressources restreintes
Portimão
marché tous les jours…en annexe puis à pieds
Balade
sur la grande plage de sable
Fred
courses avec Carlochons à Lidl, on ramène tout dans le caddie (tout terrain)
jusqu’à l’annexe parquée près des quais des pêcheurs dans la vase de l’égout.
Frédo
Émail au bureau du port, récupération sans problème une fois que l’on a trouvé
le bon bouton ( travail intuitif sur un écran portugais et un clavier qwerty)
Enfants
bain avec copains anglais Jimmy 13 ans et Alexis 10 ans mais eau froide, font
un peu de planche de surf.
On
se met à l’heure portugaise, soit une heure de moins qu’en France sinon c’est
trop compliqué pour les courses. Loïc laisse sa montre à l’heure française on
saura donc à chaque fois quelle heure il est en France (ce qui ne nous
empêchera pas d’oublier d’allumer le téléphone...)
Voilier
Cacao, Pierre et Christine, on s’arrête pour avoir des renseignements sur la
Réception de cartes météo puis Mini M, SFR, Photo numérique, La Rochelle. On
prend une mousse...
Retour
sur Ulisse tardif (18h30), enfants inquiets mais installés devant des
cacahuètes et coca en apéro, Loïc « je sais faire le petit déj, mais quand
même pas à manger ». Comment on aurait fait ? … C'est reparti pour
connaître la différence entre « parents indignes » et
« bourreaux d’enfants » à se demander où ils ont entendu ce genre de
réflexion.
Supermarché
Modelo à pied, pour des méditerranéens réputés lents à l’ouvrage les Portugais
sont même ouverts le dimanche et jours fériés … ils sont en train de rentrer en
plein dans le système de consommation avec emprunts bancaires à la consommation
… dommage pour eux
Lidl
chaussons pour toute la famille sauf Océane.
Balade
sur la plage avec Tara, beau coucher de soleil sur les rochers et falaises
percées, on passe à quatre pattes dans le plus petit tunnel pour aller sur la
plage suivante.
Fred
va en ville avec Carlos et Coralie, ils ont peut-être trouvé pour remplir la
bouteille de gaz française mais la semaine prochaine seulement car celui qui le
fait est en vacances.
Gros
problème que ce gaz; cela a au moins l’avantage de rapprocher les bateaux,
discussions pour inspecter les installations et astuces de chacun.
Dans
chaque pays on trouve un système différent, et on va nous parler de normes
européennes …qu’est ce que cela va être plus loin.
Nous
comprenons mieux les tours du mondiste qui pensent ouvrir un musée avec les
prises électriques, les embouts de gaz et d’eau…
Frédo va en ville seule avec le mini
vélo des carlochons ce qui a le mérite de faire rire les ouvriers cap-verdiens
du chantier de la marina.
On finit par connaître tous les
supermarchés et même la bibliothèque grandiose par son modernisme plus que par
sa taille. Des ordinateurs pour consulter les emails en temps chronométré (
pour partager entre tout le monde) mais libre d’accès, malheureusement ça rame
et nous arrivons juste à lire un message très court de réponse d’Henk.
On envoie aux copains le journal
sur disquette . Henk le met sur site Internet parce que sur orbite il n’a pas
encore la solution!
Rendez-vous sur
ifrance.com/ulisse : on est les seuls à ne pas pouvoir le consulter…
tristes mais tant mieux pour vous
Et puis on ne désespère pas de
trouver un serveur international et gratuit (rêveurs les voileux !)
Les parents profitent d’un après midi
pour laisser les 3 enfants sous la surveillance de Jo et Michel d'Ana Hata et
font le tour des magasins sous les giboulées pour Noël.
Samedi 11 décembre: puces
nautiques, chacun pose sur les pontons ce qu’il veut vendre mais pas grand
chose car chacun s’est déjà pas mal allégé au fur et à mesure de ses
navigations. Loïc achète une canne à pêche avec moulinet manuel à 15 Fr.
On remarque que l’échange et le don se
pratiquent assez couramment tout comme les contacts qui paraissent plus vite
amicaux entre gens de voyage à voile.
Nous pensons que c’est dû au fait que
l’on partage les mêmes galères même si les embarcations sont toutes
différentes. Entre deux arrivées ou deux départs il faut faire le tour des
choses indispensables à communiquer à ceux qui deviennent très vite des amis.
On ne peut pas rester anonyme à moins
de devenir de vrais sauvages ou des solitaires.
Comment
le temps passe-t’il si vite?
Aujourd’hui on a fait
« bleu »!
- 5 à 7 km à pied pour aller chercher
des coques dans la lagune d’Alvor :
départ 8h30 9h : Michel Jo Frédo
et les 3 enfants le long de la plage de Praïa Da Rocha
Fred y va en annexe malgré la mer
houleuse
les gamins s’amusent à se cacher dans
chaque grotte et à passer plusieurs fois dans les tunnels creusés plus ou moins
naturellement sous les falaises
Sans plan ni GPS on a bien marché et on
s’est très bien retrouvé.
Coralie ne se fait porter qu’à la fin
sur la route car on a peur que Fred ne s’inquiète de ne pas nous voir arriver.
Petit port qui devait être typique mais
commence à se surcharger en immeubles et magasins à touristes. Il faut dire que
les seuls bistrots et snacks pleins le sont par des étrangers.
De grands hôtels partout et des
quartiers résidentiels désolants.
Tout le monde a bien gratté, on n’a pas
pu approcher les cigognes, on a juste pu voir leurs empreintes (d’après
Loïc :elles doivent avoir de l’antidérapant en dessous ).
Midi : pique nique avec un petit
feu pour faire plaisir à Loïc car il n’y avait pas de sardines à mettre dessus.
De très nombreuses aplysies mortes sur
le sable et à l’estran après avoir pondu semble t-il.
Coralie repartie avec Fred ; bien
harnachée dans la fourrure polaire de Frédo et un gilet de sauvetage.
Dés qu’elle nous voit sourire, elle
croit que l’on se moque et râle (comme les grands). Elle s’endort dans l’annexe
pourtant peu confortable avec les vagues et reste y dormir le temps que Fred
range et prépare le thé avec un gâteau au yaourt. Puis douche chaude avec son
papa pour se réchauffer.
Au retour on ramasse des citrons et des
amandes qui agrémenteront les confitures d’oranges amères
On découvre même un élevage d’autruches
qui explique que nous ayons vu de la viande dans les supermarchés.
Les grands ne voient pas la longueur du
chemin entre les cueillettes et les photos de la côte très jolie de roches
rouges et ocres. Ils escaladent et surtout racontent leur vie : Océane à
Jo et Loïc à Michel.
On goûte, on va prendre la douche au
club.
On joue à Bambou sur l’ordinateur, on
fait même de l’anglais sur Adi
Pour le petit déjeuner Loïc a découvert
la recette du Pan-cake dans le journal de bord des filles De Neuville (Damien
2 : Fleur de Tendresse). C’est bien pratique car il nous les fait cuire
quand il n’y a pas de pain. C’est un peu long sur la plaque électrique mais on
retardera l’heure de la rentrée en classe s’il le faut.
Enfin les vacances de Noël.
Pour fêter cela le dernier après midi
se passe à la bibliothèque de Portimão.
Heureusement que les enfants marchent
bien car exceptionnellement elle ferme à 16h00.
On peut regarder le site
ifrance.com/ulisse : super, lecture des Email mais impossible de les
mettre sur disquette.
Les enfants regardent un dessin animé
en portugais.
Arrivée de Catherine avec Marianne et
Jean-François : 1700 km … pauvre 106.
On retourne aux coques moins d’une
semaine après la première : bonjour les courbatures
Coralie a du mal à revenir et ses
parents doivent assurer avec leurs larges épaules.
3 jours plus tard on retourne à
mi-chemin pour un pique nique et chercher de la terre rouge : Coralie
n’apprécie vraiment pas et ne veut pas croire que le chemin sera plus court. On
y arrive malgré tout et après le pique nique : balades escalades dans les
canyons et petit bain pour oublier la fatigue.
Didier nous rejoint en bus depuis
Toulouse. Plus de 20 heures ..
Pour Noêl comme promis aux enfants
Poulet grillé au feu de bois sur la plage de Ferragudo. Cette fois ci nous
faisons attention de nous garder le poulet au piri-piri au lieu de le donner
par erreur aux enfants puisqu’ils ne s’en aperçoivent même pas quand on leur
donne le meilleur !
En soirée on rentre tous les 9 en
annexe avec un moteur hors bord accélérant au tourne vis …
Petite pièce cassée qui va nous donner
une excuse de plus pour rester ici mais qui va nous permettre de rencontrer des
locaux.
Dîner de Noël avec des cèpes cueillis
par les enfants Frédo et Jean-François à Alvor (en voiture cette fois ci)
Champagne et vins français
Le matin après ouverture des cadeaux
départ de nos 4 martégaux en 106 moins chargée mais lourde de soleil et de mer
bleue.
Pour nous barbecue de Noel avec tous
les autres bateaux sur l’esplanade du club. Des discussions en anglais avec une
nouvelle rencontre d’un couple écossais / irlandaise Bill et Ann de Faï Tira.
31 décembre 1999
Classiquement passé en famille :
avec une grande partie des préparations faites par les enfants.
dans l’après midi aller retour en ville
et Modelo avec Océane, en vélo pour les derniers achats, pauvre vieille mère
qui n’a pas les mollets de sa fille
Fin du repas sur le voilier Silicea
avec lancer de fusées périmées mais toutes en état de marche une fois que Fred
et Renaud ont compris le mode de fonctionnement. Feu d’artifice sur Ferragudo
face à l’esplanade de Praïa da Rocha noire de monde.